Une saisie de 300 kg de drogue( chanvre indien) à Kaolack

chanvre

La Subdivision des douanes de Kaolack a saisi 300 kg de chanvre indien conditionnés dans six sacs, dont la valeur est estimée à 24 millions de FCFA.

Cette drogue transportée par une charrette a été saisie, jeudi, aux environs de 22h 30 entre les localités de Daga Secco et Touba Saloum (département de Nioro), a annoncé vendredi le service de communication des douanes dans un communiqué.

Les malfrats ont réussi à prendre la fuite malgré l’intervention rapide des agents, indique la même source, soulignant que cette prise porte à 1200 Kg  la quantité se chanvre indien saisie par la Subdivision des Douanes de Kaolack d’avril à maintenant.

L’Afrique, un marché émergent

D’autant plus que l’Afrique est un continent jeune, très jeune : 50% de la population a moins de 25 ans. Des consommateurs idéaux pour les trafiquants. Cette démographie galopante, accompagnée d’une urbanisation fulgurante et de l’émergence d’une classe moyenne avec un pouvoir d’achat plus important, constituent un marché émergeant rêvé. Le faible contrôle aux frontières et l’importante corruption présente au sein des différents pays du continent finissent d’en faire un contexte favorable pour les narcotrafiquants.

Le Sénégal 

« Le Sénégal, à l’image de tous les autres pays d’Afrique de l’Ouest, est un pays touché par toutes les drogues. On n’en est pas encore à des phénomènes ultra violents mais il y a une pénétration du marché par ces criminels », a déclaré Pierre Lapaque, représentant régional pour l’Afrique de l’Ouest de l’ONUDC.

Car à l’exception du cannabis produit en majorité localement, toutes les autres drogues sont importées. Il a été noté que les narcotrafiquants, au lieu de payer en liquide, paye en nature (en drogue) à leurs relais africains, ce qui créé également un marché local.

Les  djihadistes

Le lien trafic de drogue-réseaux djihadistes a par ailleurs été démontré. « Certains groupuscules ou milices extrémistes présents dans la région couvrent des territoires et agissent comme des douaniers. Ils peuvent sécuriser certaines routes en nouant des alliances avec des trafiquants afin d’en tirer profit. Il y a également le fait que ces combattants prennent souvent des drogues. Étant eux mêmes consommateurs, le lien trafic de stupéfiants (chanvre) ne fait plus de mystère », analyse le chargé de l’ONUDC.

1 COMMENTAIRE
  • Malick Diallo

    Ce.pays.est.pauvres..

Publiez un commentaire