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Une nécessité urgente : Former nos militants pour préserver notre cause, selon Amadou Guèye

Le Parti Pastef dispose aujourd’hui d’une force inédite : une jeunesse engagée, vibrante, prête à défendre les idéaux de justice, de souveraineté et de transformation sociale. Cette force, si elle n’est pas accompagnée, peut cependant se retourner contre elle-même. Une énergie mal canalisée peut se muer en faiblesse.

Trop souvent, des militants sincères, faute de formation adéquate, peinent à exprimer leurs convictions dans un cadre conforme aux exigences du combat politique. Cela les expose à des erreurs de communication, à des dérapages verbaux, voire à des infractions sanctionnées par la loi. Ces maladresses, loin d’être anodines, deviennent des munitions offertes à nos adversaires, fragilisant ainsi l’image et la crédibilité du parti.

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Face à ce constat, il devient urgent, vital même, d’institutionnaliser une École du Parti Pastef, centrée sur trois piliers fondamentaux :

  • la formation idéologique,
  • la communication politique responsable,
  • et le respect de l’éthique militante.

Il ne s’agit pas simplement d’apprendre à parler en public ou de manier les réseaux sociaux. Il s’agit de former des citoyens éclairés, des militants structurés, capables de défendre nos idéaux avec rigueur, méthode, et discipline.

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« L’éducation est l’arme la plus puissante qu’on puisse utiliser pour changer le monde », affirmait Nelson Mandela.

Cette vérité universelle s’applique parfaitement à notre contexte.

Une école pour éclairer la marche vers la souveraineté

L’histoire politique récente et contemporaine regorge d’exemples où la formation militante a été déterminante dans la consolidation des partis politiques et de leurs projets nationaux.

1. L’École du Parti Communiste Chinois (PCC)

Dès sa création,
le PCC a mis en place un système de formation continue pour ses cadres. Cette école forme aux fondements de l’idéologie communiste, à la stratégie politique, à la communication et à la gestion. Résultat : une forte cohésion idéologique, une discipline interne robuste, et une mobilisation efficace des masses lors des grandes campagnes de transformation.

2. L’Académie de la République Populaire de Corée (Corée du Nord)

Ce modèle repose sur la rigueur et l’unité : formation idéologique renforcée, discipline hiérarchique, communication centralisée. Bien que le contexte politique diffère du nôtre, l’approche systématique de formation des élites et des cadres a permis de maintenir un régime structuré et cohérent, capable de transmettre son idéologie à chaque génération.

3. L’École du Parti Socialiste Français (PSF)

Plus proche de notre culture politique, cette école propose des formations adaptées aux réalités démocratiques : communication stratégique, gestion de crise, compréhension du système institutionnel, culture de débat. Elle permet aux militants et élus socialistes de maîtriser l’espace politique avec professionnalisme.

4. Le Centre d’Excellence en Communication Politique de l’Indian National Congress

Dans un environnement numérique de plus en plus complexe, ce centre forme les jeunes leaders aux nouveaux outils de communication, à la narration politique et à la mobilisation digitale. Résultat : une jeunesse plus compétente et plus efficace dans la conquête et la défense du discours politique.

Pastef : Bâtir une force disciplinée et éclairée

Forts de ces modèles inspirants, nous avons aujourd’hui le devoir de créer notre propre École du Parti Pastef, en l’adaptant à notre histoire, nos valeurs et nos aspirations.

Cette école ne sera pas un simple cadre académique, mais un espace d’éveil patriotique, une forge où s’aiguisent les consciences, où se consolide l’amour du Sénégal, où se transmettent les compétences nécessaires à la conduite du changement.

Former, c’est préparer l’avenir.
Former, c’est protéger nos militants.
Former, c’est préserver la cause.

La jeunesse de Pastef doit être à l’image de notre projet politique : ambitieuse mais humble, courageuse mais disciplinée, engagée mais stratège. Elle ne doit pas être un facteur de tension ou un relais d’improvisation, mais un levier de transformation, de stabilité et de progrès pour notre peuple.

Pour canaliser l’énergie, renforcer la cohésion et bâtir la victoire : formons !

Amadou GUEYE
YITTÉ SÉNÉGAL Juriste, cadre à l’AGETIP

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Un commentaire

  1. drer

    Sonko est un residus, il ne dois pas etre le premier ministre du senegal, il doii demissionner aprés le rabat d’arret, tu ne merites pas de nous diriger. C’est quoi le projet en realité avec tous ces projets de lois celerates, vous prenez les senegalais comme des moutons, Diomay prend tes responsabilités devant cette bande d’embeciles qui soutient sonko au detriment de la republique, non à l’etat pastefien


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