Unai Emery, coach du Psg : « Prendre la tête le plus vite possible »
Unai Emery sait que son PSG doit s’améliorer, avec pour ambition de s’emparer de la tête de la Ligue 1 dans les plus brefs délais.
Disposez-vous d’un groupe au complet pour le déplacement à Lille ?
Aurier traîne une petite douleur à la cheville depuis quelques temps. J’ai parlé avec lui pour qu’il récupère bien. Il a joué le dernier match contre l’OM (0-0, dimanche) mais là, il a fait une semaine de récupération pour être prêt au prochain match (contre Bâle). Il y a aussi Pastore, qui a fait la semaine d’entraînement avec l’équipe mais pour demain, il est préférable qu’il continue de travailler. Il aura la possibilité d’être dans le groupe pour le prochain rendez-vous. L’autre absent, c’est Kimpembe qui est suspendu.
Etes-vous tenté de changer d’animation sur le plan offensif, à Lille ?
Le dernier résultat n’est pas le meilleur qu’on a obtenu, c’est sûr. On doit faire une analyse en profondeur de ce match. On a souvent gagné des rencontres comme celle contre l’OM et je suis sûr que si on en rejoue ce type d’adversaire dans le futur, on s’imposera. Mais la chose la plus importante pour l’équipe, c’est la confiance. Alors oui, il existe une possibilité de changer quelque chose mais d’abord, je veux maintenir le calme dans le groupe et ma confiance aux joueurs.
Cavani a marqué la moitié des buts cette saison. Une telle dépendance vous inquiète-t-elle ?
On a besoin que les joueurs marquent, c’est clair. Edinson est celui qui en marque le plus et les autres doivent suivre. Je l’ai dit à l’équipe et à Cavani : tant qu’on se crée des occasions, je suis tranquille. Après, il faut travailler l’efficacité. Et cela ne concerne pas que les attaquants. Cette semaine, on a travaillé pour améliorer cet aspect. Les joueurs en sont conscients. Ils doivent avoir une exigence individuelle encore plus forte.
Certains sont-ils en panne de confiance, comme Di Maria ?
La confiance ne s’achète pas au supermarché. Elle s’obtient au quotidien, à l’entraînement, grâce au travail avec l’équipe. Là, je vois que l’équipe est bien… Je sais qu’Angel a besoin de retrouver la confiance. Je lui ai dit, je vais l’aider. Mais tous les joueurs ont besoin de l’aide de leurs coéquipiers.
Pourriez-vous le sortir de l’équipe de départ ?
Pour retrouver la confiance, il y a deux chemins : soit on continue à jouer, soit on met sur le banc pour reposer, tranquille. Parfois, il est bon d’enlever un joueur des projecteurs. Ce sont deux possibilités. Aujourd’hui, je n’ai pas décidé.
Quel bilan faites-vous de vos quatre premiers mois à Paris ?
Je ne fais pas de bilan. Je suis trop occupé à préparer les matches. C’est important que mon esprit soit uniquement tourné vers le travail. On fera un premier bilan à mi-saison.
Quels sont vos objectifs jusqu’à la trêve ?
Le premier, c’est de gagner le championnat et là, on n’est que troisième. On doit donc être meilleur qu’aujourd’hui, progresser et prendre la tête le plus vite possible.»
