La cheffe de la diplomatie de l’Union européenne, Kaja Kallas, a exprimé ses doutes quant à la possibilité de sanctions contre Israël. Samedi, à Copenhague, en marge d’une réunion informelle des ministres européens des Affaires étrangères, elle a fait part de son pessimisme. Kallas a également abordé la situation humanitaire préoccupante à Gaza, soulignant le manque d’amélioration malgré les propositions de l’UE.
Kaja Kallas s’est montrée sceptique sur la capacité de l’UE à s’entendre sur des sanctions contre Israël. « Je ne suis pas très optimiste », a-t-elle déclaré à la presse danoise, expliquant que la proposition, « assez modérée », concernant la participation d’Israël au programme Horizon, ne recueille pas la majorité qualifiée nécessaire. Certains États membres, dont l’Irlande, réclament pourtant des « mesures concrètes et rapides » face aux actions d’Israël, jugées contraires à l’Accord d’association UE-Israël. « De nombreuses propositions sont sur la table afin que les pays réticents puissent rejoindre la position commune. Mais je ne suis pas très optimiste », a-t-elle concédé, précisant qu’aucune décision ne serait prise ce jour-là. Des appels similaires ont été lancés par l’Irlande pour une action de l’Union Européenne face à la situation à Gaza.
La cheffe de la diplomatie européenne a également évoqué la situation humanitaire critique dans la bande de Gaza. Elle a déploré l’absence d’avancées significatives malgré les efforts de l’UE. « La situation ne s’est pas beaucoup améliorée. Elle reste très problématique, et les nouvelles en provenance de Gaza ne sont guère encourageantes », a-t-elle ajouté, faisant référence à l’extension de la zone de conflit et aux informations alarmantes qui en proviennent. La réunion informelle de Copenhague, qui rassemble les ministres des Affaires étrangères de l’UE, aborde également d’autres sujets importants, tels que le soutien à l’Ukraine, les sanctions contre la Russie et la situation au Moyen-Orient. Selon l’agence Anadolu.
