En Tunisie, un citoyen a été condamné à la peine capitale le 1er octobre par le tribunal de première instance de Nabeul pour des publications sur le réseau social Facebook. L’homme, Saber Ben Chouchane, a finalement bénéficié d’une grâce présidentielle moins d’une semaine après le verdict, mais l’affaire a suscité une vive réaction de l’organisation Human Rights Watch (HRW).
Selon les informations rapportées par l’Agence Afrique, l’ONG a qualifié les publications de « pacifiques » et a dénoncé « un verdict sans précédent pour l’expression non violente d’opinions en Tunisie ». Bassam Khawaja, directeur adjoint de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à HRW, a déclaré que « la répression de la liberté d’expression par les autorités tunisiennes a atteint un niveau sans précédent avec cette condamnation à mort ».
Saber Ben Chouchane, âgé de 51 ans, a été reconnu coupable de tentative de changer la forme du gouvernement, d’offense au chef de l’État et de diffusion de fausses nouvelles. Pour Bassam Khawaja, « même suivi d’une grâce présidentielle, ce verdict choquant transmet un message glaçant à tous les Tunisiens selon lequel aucune critique ne sera tolérée ». Il a ajouté que la grâce présidentielle quasi immédiate « démontre bien la nature extrême de la sentence » et à quel point ce verdict était « embarrassant pour la Tunisie ».
Human Rights Watch, qui a examiné les publications en question, a affirmé qu’elles relevaient de la liberté d’expression protégée par le droit international. L’organisation a appelé les autorités tunisiennes à cesser les poursuites judiciaires contre les personnes exerçant ce droit. Bien que la Tunisie observe un moratoire sur les exécutions capitales depuis 1991, les tribunaux continuent de prononcer de telles peines. Amnesty International rappelle également que le pays est signataire de pactes internationaux garantissant la liberté d’expression.
la liberté d’expression protégée par le droit international.
Dans un pays de non droit, vous nous faites rire.
Je conseille à tous les tunisiens de quitter le pays en laissant les fous qui ont élu Kais Sadique.