Dans une tribune publiée par Anadolu, Usman Masood, professeur adjoint à l’Université SZABIST d’Islamabad, au Pakistan, appelle au boycott des produits des entreprises opérant dans les territoires occupés par Israël. Il dénonce ce qu’il qualifie de « blanchiment humanitaire », où des entreprises amassent des fortunes grâce à des activités dans ces zones, puis distribuent des dons pour redorer leur image. Masood souligne que le boycott n’est pas une simple réaction émotionnelle, mais un outil économique puissant. La situation humanitaire à Gaza est catastrophique, avec des pénuries et des milliers de morts depuis octobre 2023. L’auteur argumente que le boycott peut stimuler la production locale et créer des emplois de substitution, comme l’illustrent les exemples du Japon, de la Chine et de la Corée du Sud. Il encourage les consommateurs à modifier progressivement leurs habitudes d’achat, même de manière minime, pour influencer les décisions des entreprises et se désengager des activités qu’il juge complices du conflit israélo-palestinien. L’UNICEF a d’ailleurs alerté sur la malnutrition aiguë qui touche un enfant sur cinq à Gaza.
Tribune - Usman Masood : « Il est temps de se désengager du génocide, un produit après l’autre »
Votre avis sera publié et visible par des milliers de lecteurs. Veuillez l’exprimer dans un langage respectueux.