Dans une note publiée le jeudi 31 décembre 2020, le ministère des Finances et du Budget a donné des assurances sur le respect « scrupuleux » des engagements financiers de l’État du Sénégal ainsi que sur le niveau « confortable » de sa liquidité. Cette précision fait suite aux informations relayées par un journal faisant état de problèmes de trésorerie du Gouvernement.
Suite à des informations publiées par un quotidien de la place et faisant état de problèmes de liquidité de l’État, le ministère des Finances et du Budget, dans une note d’information publiée le jeudi 31 décembre 2020, apporte des précisions sur la situation de la trésorerie. Il rappelle d’abord les conclusions de la récente mission du Fmi dans le cadre de la revue de l’Instrument de coordination de la politique économique (Icpe).
« L’exécution du budget jusqu’à fin août 2020 a été globalement satisfaisante et les objectifs qui ont été établis pour le reste de l’exercice dans la loi de finances 2020 révisée et approuvée en juin restent atteignables », mentionne le département des Finances et du Budget. Pour ce qui est de la situation de trésorerie, le ministère rassure que les disponibilités « vérifiables » auprès de la Banque centrale, après le paiement des salaires du mois de décembre 2020, démontrent que le Sénégal dispose de « capacités suffisantes » pour payer à « bonne date » ses salaires, sa dette et assurer l’exécution correcte des autres postes budgétaires (fonctionnement et investissement).
S’agissant du taux d’exécution du budget 2020, les services du département d’Abdoulaye Daouda Diallo indiquent qu’à la date du 30 décembre 2020, il se situait à 98 %. Il s’établit par nature de dépenses comme suit : salaires et pensions (931,395 milliards de FCfa, soit 100,2 %), achats de biens et services (333,154 milliards de FCfa, 110 %), transfert courant (951,144 milliards de FCfa, 99 %), investissements exécutés par l’État (71,118 milliards de FCfa, 75 %), transfert en capital (704,619 milliards de FCfa, 92 %) et les dépenses d’investissements sur ressources externes (696 milliards de FCfa, 98 %).
Concernant la dette, l’argentier de l’État affirme qu’aucun arriéré de paiements extérieurs n’a été enregistré et la couverture des échéances de remboursement de la dette s’opère au moyen d’un dispositif de gestion active de la trésorerie publique. Autant d’efforts qui ont préservé l’État du Sénégal d’un quelconque défaut de paiement du service de sa dette. Par conséquent, note le ministère, la dette publique du Sénégal demeure « maîtrisée » dans le respect des engagements souscrits en la matière.
Je désespère de ces gens un peu plus à chaque jour
Vas y demander au citoyen ordinaire l’etat de ses finances c’est ça le plus important