Le président français Emmanuel Macron a critiqué, jeudi, le manque d’ambition du projet de Traité mondial contre la pollution plastique, actuellement en discussion à Genève. Il a souligné l’urgence environnementale et sanitaire que représente la pollution plastique, rappelant les quantités astronomiques produites et rejetées dans l’environnement.
Pollution plastique : un fléau mondial
« Chaque année, 430 millions de tonnes de plastique sont produites et polluent l’ensemble des milieux », a déploré le chef d’État français dans un message publié sur X (anciennement Twitter). Il a également rappelé que 15 tonnes de plastiques sont rejetées dans l’océan chaque minute, menaçant quotidiennement la santé publique.
Un appel à l’action
« Qu’attendons-nous pour agir ? », a lancé Emmanuel Macron, considérant le traité en discussion à Genève comme « notre opportunité de faire bouger les choses ». Il a exhorté les délégations des 175 pays présents à adopter un accord ambitieux « pour notre santé, pour notre environnement, pour nos enfants ».
Des négociations cruciales
Les négociations, qui se déroulent du 5 au 14 août, visent à finaliser un traité mondial pour lutter contre la pollution plastique tout au long de son cycle de vie. Les discussions portent notamment sur la réduction de la production, l’amélioration de la conception des produits et la mise en place d’un mécanisme financier basé sur le principe pollueur-payeur. Le recyclage du plastique, bien qu’important, est souvent considéré comme une solution insuffisante face à l’ampleur de la pollution mondiale.
Divergences persistantes
Des divergences importantes persistent entre les pays producteurs de pétrole, favorables à un renforcement du recyclage, et ceux qui prônent une réduction massive de la production de plastique. Le président français a remercié les négociateurs français pour leur engagement dans ces discussions cruciales.
