Samedi matin, le bassin de rétention de Keur Kabb, à Touba, a connu un débordement spectaculaire provoqué par un afflux exceptionnel d’eaux pluviales. Les équipes techniques du ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement sont rapidement intervenues, permettant de maîtriser progressivement la situation.
Selon un communiqué officiel, l’incident est dû à l’intensité des pluies récentes et au refoulement massif des eaux provenant des bassins de Keur Niang et de Nguélémou. Le tout alors que d’autres bassins essentiels, tels que Pofdy et Darou Rahmane, étaient momentanément hors service, transformant Keur Kabb en principal exutoire de la zone.
Le débordement a affecté une zone périphérique non aménagée, déjà identifiée comme vulnérable. Grâce aux tranchées préventives creusées depuis août, l’excès d’eau a été orienté, mais a provoqué un ravinement important jusqu’aux abords de Darou Rahmane, rendant la route locale temporairement impraticable. Les villages les plus touchés se situent dans un rayon de trois kilomètres, notamment Ndock, Darou Rahmane et Ngassame, où les zones agricoles d’arachide et de niébé ont été particulièrement impactées.
Pour contenir l’urgence, trois équipes d’intervention ont été déployées avec un chargeur Poclain et six camions-bennes. Des sacs de terre et une digue provisoire ont permis de canaliser l’écoulement, tandis que le transfert d’eau depuis Nguélémou vers Keur Kabb a été suspendu, stoppant la fuite extérieure.
