La situation à Tivaouane Peul suscite une vive inquiétude. Face aux démolitions d’habitations menées « avec le concours de la force publique », Seydi Gassama tire la sonnette d’alarme sur le sort de « près de 500 familles » menacées de se retrouver sans abri.
Dans un post publié sur sa page Facebook, Seydi Gassama estime que « l’État doit arrêter les démolitions et respecter le droit au logement des plus démunis ».
Selon lui, les occupants concernés ne sont pas dans l’illégalité, puisqu’ils « ont acquis leurs terrains auprès de coopératives d’habitat disposant de délibérations de la mairie approuvées par l’autorité administrative ».
Pour le responsable des droits humains, la solution ne peut être uniquement coercitive. Il appelle à « un dialogue » entre « l’État, le promoteur et les populations concernées », afin d’éviter une crise sociale majeure.
Seydi Gassama insiste enfin sur la nécessité de « proposer une offre alternative de logement », seule à même de concilier aménagement urbain et respect des droits fondamentaux.

Il faut juger équitablement. C’est facile d occuper le terrain d autrui et de se victimiser. Tout ne peut pas être politisé