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Thierry Ardisson : Les propos tenus par le célèbre rappeur Kerry James à son égard

Le célèbre animateur et producteur français Thierry Ardisson est décédé le lundi 14 juillet dernier à l’âge de 76 ans. « L’homme en noir » (son surnom) a tiré sa révérence après 35 ans de carrière. Hier jeudi, près de 500 personnes ont pris part à ses obsèques à l’église Saint Roch de Paris. On reconnaissait sans grande peine, Brigitte, la femme du président français Emmanuel Macron, Laurent Baffie, Arthur, Léa Salamé, Marc Lavoine, Michel Drucker, Gabriel Attal et Florent Pagny. 

Thierry Ardisson, c’était un baobab de la télévision française. En témoignent les hommages qui lui sont rendus par ses collègues et ses amis. Mais comme tout homme, le célèbre animateur ne comptait pas que des admirateurs.  

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« Il a osé me dire ça »

Il a aussi gagné l’inimitié de beaucoup de célébrités comme Kery James. Invité sur le plateau de Clique (émission de Canal+) l’année dernière, le rappeur  a traité Ardisson de « sale type ». La cause : une  « expérience traumatisante » qu’il a vécu par sa faute.

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« Je sors mon album : « Si c’était à refaire » en 2001. J’avais arrêté le rap en 1999. Donc je reviens deux ans après et Thierry Ardisson insiste pour me recevoir sur son plateau de télévision. Quand je dis qu’il insiste, c’est qu’il m’appelle lui-même deux fois, en me disant : « Tu peux venir, c’est sûr, il n’y aura pas de piège, je ne suis pas comme ça ». Il a osé me dire ça. Et donc je finis par accepter et il me dit qu’on va parler de mon album » a raconté Kery James. 

Seulement, une fois sur le plateau de l’émission, le rappeur dit avoir aperçu une « dame entourée d’une dizaine de gardes du corps, en costume, avec des oreillettes ».

« Un sale type »

Elle s’appelait « Taslima Nasreen » et était la cible d’une « fatwa ». Thierry Ardisson décide de les confronter. 

« Il la met face à moi et elle se met à débiter des choses que je ne peux pas accepter en tant que musulman sur l’Islam. Et donc moi je suis obligé d’aller à contre-sens. Mais comme elle est présentée comme une victime, le simple fait que je sois face à elle, me fait passer pour le bourreau. C’était le piège que Thierry Ardisson m’a tendu, un sale type » a lâché l’artiste. 

Rappelons que Taslima Nasreen est une écrivaine et militante féministe bangladaise connue pour ses écrits critiques envers l’Islam. 

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