Tensions au Liban : Le Premier ministre Nawaf Salam rappelle que « la décision de guerre et de paix relève du gouvernement »

Le Premier ministre libanais, Nawaf Salam, a affirmé que la prérogative de déclarer la guerre ou de conclure la paix appartient exclusivement au gouvernement. Cette déclaration, faite à Beyrouth lors du Sommet sur la technologie et l’intelligence artificielle, intervient en réaction à une prise de position du Hezbollah qui s’oppose à toute négociation avec Israël.

Selon des informations rapportées par l’agence Anadolu, le chef du gouvernement a insisté sur le rôle de l’État. « La décision de guerre et de paix relève désormais de ce gouvernement, et nul autre n’a autorité en la matière », a-t-il déclaré. Nawaf Salam a également souligné que son gouvernement poursuivait ses démarches pour mettre un terme aux attaques israéliennes visant le territoire libanais, tout en rappelant l’importance du monopole étatique sur les armes.

Cette prise de parole fait suite à un communiqué du Hezbollah publié le 6 novembre. Le mouvement chiite y rejetait toute nouvelle négociation politique avec Tel-Aviv en dehors du cadre de l’accord de cessez-le-feu de novembre 2024. Le Hezbollah avait également refusé de remettre ses armes, appelant à l’adoption d’une « position nationale » face aux actions israéliennes. Ce contexte est marqué par des tensions persistantes dans la région.

Du côté des institutions libanaises, le président Joseph Aoun avait, le 3 novembre, appelé à l’ouverture de négociations indirectes avec Tel-Aviv, considérant la diplomatie comme « la seule voie pour préserver les intérêts nationaux ». Auparavant, le 5 août, le Conseil des ministres avait chargé l’armée d’élaborer un plan pour « collecter toutes les armes d’ici à la fin de l’année », une mesure directement liée au dossier du désarmement des factions.

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