Tensions au Cameroun : L’opposant Tchiroma Bakary se dit en « lieu sûr » et remercie « l’armée loyaliste »

Au Cameroun, un calme précaire s’est installé après plusieurs jours de manifestations post-électorales. Dans ce contexte, le principal opposant Issa Tchiroma Bakary a annoncé avoir été déplacé de sa résidence de Garoua et placé en sécurité par des éléments des forces de défense et de sécurité.

Selon des informations rapportées par Emedia, l’opposant a communiqué sur sa situation via ses réseaux sociaux. « Je remercie l’armée loyaliste qui a montré son patriotisme en me conduisant dans un lieu sûr et assure ma protection actuellement », a-t-il déclaré. Issa Tchiroma Bakary, qui conteste les résultats du scrutin du 12 octobre le donnant perdant face au président sortant Paul Biya, a également indiqué avoir fait l’objet de plusieurs tentatives d’enlèvement ces derniers jours.

Il a adressé un message à ses partisans, leur demandant de tenir bon. « Je demande à tous ceux qui ont été arrêtés arbitrairement, aux membres de ma famille kidnappés, tenez bon, je ne me reposerai pas jusqu’à ce que ce régime vous donne votre victoire », a-t-il affirmé, annonçant qu’il ferait une « adresse solennelle dans quelques instants ».

Cette annonce intervient dans un climat de vive tension. La proclamation des résultats a été suivie par des manifestations marquées par de violents affrontements entre les forces de l’ordre et les manifestants, qui ont causé plusieurs morts et des centaines de blessés. En réaction, les Nations unies et l’Union européenne ont appelé au dialogue et au respect des droits humains. Des voix se sont également élevées au niveau national, comme en témoigne l’appel à l’apaisement lancé par des figures locales face aux tensions.

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Un commentaire

  1. Paul biya sait qu’il n’a pas gagné les élections. Ceux qui veulent rester au pouvoir éternellement refusent de reconnaître leur défaite.

    Quarante ans de pouvoir c’est trop. Il ya lieu de se demander pourquoi cela. Il faut conseiller biya de partir à temps avant que l’irréparable se produit comme à la Madagascar.

    Lâchez vieux président ,il est temps de céder le pouvoir.


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