Talla Sylla plaide la reconstitution de la commune de Thiès

Le maire de la ville de Thiès, Talla Sylla souhaite la réunification de toutes les communes en une seule, comme dans le passé. Une déclaration qu’il a faite ce lundi matin, lors de la cérémonie d’installation de 3 000 lampadaires solaires offerts à la Ville de Thiès par le président Macky Sall.

La réunification

Avec la réforme de 2008, la commune de Thiès a été divisée en trois communes d’arrondissement qui deviendront des communes de pleine exercice en 2014 et une ville. Une situation qui pousse l’actuel maire de Thiès à inviter « à une reconstitution de la commune de Thiès au grand bénéfice des Thiessois. C’est dans l’intérêt de Thiès que de se retrouver, de remettre en place la commune de Thiès. »

Les limites de la commune

Pour Talla Sylla, « on n’a pas mutualisé des communes, mais on a dispersé la commune de Thiès d’alors. » Par exemple, ajoute-t-il, « on ne sait pas où s’arrête Thiès et où commence Fandène. Des populations pensent habiter à Thiès, alors qu’ils sont sur le territoire de Fandène. »

Pôles territoires

Pour soutenir sa proposition, Talla Sylla fait appel à l’acte 3 de la décentralisation qui fait appel aux pôles territoires. »On va vers des remembrements, donc il faut revoir ce qui a été démembré et qui est à l’origine de nombre de difficultés qui impactent négativement sur l’efficacité de la Ville », explique-t-il.

5 ans de pratique

Et ainsi pour l’édile de la ville de Thiès « près 5 ans de pratique, on s’est rendu compte que cela ne va pas dans le bon sens. Ce que nous souhaitons, c’est que Thiès redevienne une commune. » Parce que pour la ville « a été disloquée pour devenir trois communes. »

La mutualisation

Talla Sylla estime aussi que « des indemnités sont versées aux 4 maires ; chaque maire dispose d’un cabinet, de véhicules, de dotations de carburant. » Alors que pour lui « une mutualisation de ces forces permettrait de faire des économies conséquentes. Souvent, les populations nous imputent le défaut d’éclairage public, alors qu’il n’est pas de notre ressort. »