Un homme de 46 ans s’est suicidé à Nantes, en France, après avoir affirmé avoir été victime de violences sexuelles au collège catholique Saint-Stanislas. Le procureur de la République de Nantes, Antoine Leroy, a ouvert une enquête judiciaire suite à la réception d’une lettre de la famille du défunt.
Dans cette lettre adressée au directeur de l’enseignement catholique de Nantes, la famille explique que l’homme avait révélé, avant son suicide, avoir subi des abus sexuels de la part d’un surveillant lorsqu’il était interne au collège Saint-Stanislas. L’enquête a été confiée au commissariat de police de Nantes. Parallèlement à cette affaire, plus de trente autres victimes présumées se sont manifestées auprès du diocèse de Nantes, suite à un appel à témoignages lancé par l’évêque, Mgr Laurent Percerou. Certains témoignages font état d’abus commis dans d’autres établissements catholiques du département de Loire-Atlantique. Le procureur Antoine Leroy a cependant précisé n’avoir reçu aucune autre information similaire concernant d’autres familles.
Ces révélations surviennent après que l’enseignement catholique de Loire-Atlantique a reconnu avoir recueilli des témoignages accusant cinq prêtres, aujourd’hui décédés, d’abus sexuels commis entre les années 1950 et 1990. Frédéric Delemazure, directeur diocésain de l’Enseignement catholique, a déclaré sur Télénantes que « plus d’une trentaine de victimes » ont répondu à l’appel à témoignages. Le diocèse continue d’encourager les victimes à se manifester afin de transmettre tout nouvel élément à la justice.