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Succès éclatant du troisième Appel Public à l’Épargne : le Sénégal mobilise plus de 450 milliards FCFA

Le Sénégal vient de réussir haut la main son troisième Appel Public à l’Épargne (APE) de 2025, en récoltant plus de 450 milliards FCFA, soit un taux de couverture de 150 % par rapport à l’objectif initial fixé à 300 milliards. L’annonce a été faite ce dimanche par le Ministère des Finances et du Budget.

Ouverte du 22 septembre au 10 octobre 2025, l’opération, structurée par Impaxis Securities en tant qu’arrangeur principal et Société Générale comme co-arrangeur, s’inscrit dans la politique de diversification des sources de financement souverain.

Elle a connu une forte adhésion de la diaspora sénégalaise, répartie dans 45 pays, ainsi que la participation d’investisseurs régionaux.

Selon le ministère, cette réussite illustre « la confiance renouvelée des investisseurs dans la solidité économique du Sénégal » et constitue « une étape importante vers l’autonomie financière du pays ».

Le gouvernement a tenu à saluer la contribution de tous les souscripteurs et partenaires, soulignant que cette mobilisation renforce « l’effort national de développement dans un contexte de rigueur budgétaire et de transparence ».

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31 commentaires

  1. Il est nécessaire d’organiser des cours rudimentaires d économie, même en langue nationale pour permettre à la population de comprendre certaines choses. Quand des politiciens se glorifient du succès des emprunts obligataires, ça fait peur.


  2. bravo au gouvernement, il n a jamais baissé les bras malgré la situation catastrophique hérité de l ancien régime de malfrats, bravo à la diaspora pour votre soutien constant à votre pays


  3. J’ai encore des difficultés à comprendre l’attitude de certains individus qui souhaitent que ce pouvoir échoue dans ses efforts de redresser notre pays . Est ce que ces individus là, méritent d’être des sénégalais respectés . Ne peut on pas logiquement les considérer comme des traitres à leur pays ? Et tout cela pour des raisons purement politiciennes .


  4. Yow bul ñu sonal sa hol bi dina deukk thi dohot, vous allez souffrir on s’en des gens comme toi qui ont des coeurs noirs, vous allez mourrir de souffrance 😂 😂 .


  5. Ange, il faut nous epargner tes inepties et idioties. Les dirigeants actuels ont herite une dette colosal de 18 milles millards et 119 du PIB. Ils font un travail remarquable pour faire marcher le Senegal.

    La seule chose que je les reproche cesy de ne pas peaufiner la loi pour y introduire la peine de mort pour les delits de haute trahison.


  6. La note souveraine chute, les masques tombent : La facture du duo Faye – Sonko

    11 octobre 2025


    La dégradation de la note souveraine du Sénégal, abaissée le 10 octobre 2025 de B3 à Caa1 avec perspective négative, n’est pas un caprice d’analystes : c’est une alarme incendie. Elle clôt des mois d’illusions et confirme une spirale que chacun refusait de nommer. Depuis le départ de Macky Sall, le pays a encaissé deux nouvelles dégradations : S&P a rabaissé la note à B− en juillet, et Moody’s sévit après une sanction en février. Au-delà du bruit politique, la crédibilité budgétaire est entamée, et la facture arrive.


    Les raisons avancées par Moody’s sont glaciales et vérifiables. La dette publique est estimée autour de 119 % du PIB en 2024, un sommet chez les émergents. Rapportée aux recettes, elle culmine à 581 %, ratio qui place le Sénégal dans la zone où l’arithmétique commande et la rhétorique abdique. Les intérêts absorberont près de 27 % des recettes d’ici 2026 : autant d’argent soustrait à l’école, à l’hôpital, à la sécurité énergétique. Faute d’un ancrage avec le FMI, Dakar se replie sur le marché régional de l’UEMOA, où les émissions se paient entre 6,75 % et 7,75 %. L’agence résume : « risques accrus sur la trajectoire de la dette et la liquidité ». Cette phrase devrait suffire à couper court aux dénégations.


    Face à ce diagnostic, la réaction officielle tient du déni. Au lieu d’affronter les chiffres, le ministère a dénoncé une décision « spéculative, subjective et biaisée », et brandi le Plan de Redressement Économique et Social, la réforme du Code général des impôts et du Code des investissements, ainsi qu’une prétendue « exécution budgétaire rigoureuse ». Vieille antienne : quand les faits dérangent, on met le thermomètre au banc des accusés. Mais les investisseurs ne lisent ni sermons ni tweets, ils lisent des bilans. En juillet, S&P avertissait déjà que la montée des besoins de financement « intensifierait les pressions de financement ». Autrement dit : le temps perdu se paie comptant. Ironie du calendrier : la dégradation est tombée à peine quelques jours après le Forum de l’investissement à Dakar, où le gouvernement jurait avoir « restauré la confiance » des partenaires. Une sanction qui sonne comme un démenti brutal à ces promesses répétées d’engagements et de crédibilité retrouvée.


    Parlons de l’incompétence, non comme invective mais comme méthode. Au lieu de consacrer son énergie à fustiger injustement et sans raison ses prédécesseurs, l’équipe en place devait s’arrimer sans délai à un programme crédible, séquencer les réformes, sécuriser l’appui multilatéral et cesser la communication contradictoire. Elle a tergiversé. On a proclamé un « plan de redressement », promis un réévaluation de la base du PIB, agité des « diaspora bonds » comme des talismans. Pendant ce temps, la négociation avec le FMI s’éternise, et l’État s’enferme dans un financement domestique coûteux qui asphyxie le crédit au secteur productif. Voilà l’incompétence : la confusion érigée en doctrine.


    Qu’on ne s’y trompe pas : ce déclassement n’est pas une curiosité de salle de marchés, il s’invite dans la vie quotidienne. D’abord l’énergie : la suppression des subventions non ciblées, inévitable dans tout redressement sérieux, renchérit l’électricité et le carburant ; la hausse se diffuse aux transports, puis aux denrées. Ensuite le crédit : quand le Trésor aspire l’épargne domestique à des taux élevés, la PME est rationnée, reporte ses embauches, annule ses investissements. Puis les délais : un État en tension paie ses fournisseurs plus tard ; les chantiers s’arrêtent, les trésoreries familiales aussi. Enfin l’impôt : la réforme fiscale, utile sur le papier, devient confiscatoire si elle n’est pas accompagnée d’une discipline de dépense. Pour le citoyen, la « notation » n’est pas un concept : c’est le prix du ticket de bus, du pain et de la lumière.


    Le vrai sujet est la gouvernance. La crise est d’abord une crise de sincérité. Il fallait une catharsis : publier tout, tout de suite ; adopter une comptabilité de caisse ; bannir les artifices ; accepter l’humilité d’un cadrage FMI rapide et exigeant. Au lieu de quoi, on a moqué les agences et multiplié les promesses, quand il fallait opposer des budgets crédibles, des audits indépendants, un plafond strict sur les engagements hors bilan et une stratégie lisible de gestion de la dette. Le slogan ne remplace pas la discipline ; la posture ne remplace pas les chiffres.


    Rappelons la chaîne causale, sans pathos. Des dirigeants mal préparés, une séquence politique mal orchestrée, une communication bravache, des réformes tardives : voici la sanction. Quand un Premier ministre transforme la dette en polémique et qu’un Président entretient l’ambiguïté sur l’effort budgétaire, la facture tombe d’abord sur les plus vulnérables. La finance n’a pas d’idéologie ; elle a une mémoire et un prix. Infliger ce prix au pays au nom de l’orgueil, c’est manquer à l’essentiel : protéger le pouvoir d’achat et l’investissement.


    La conclusion tient en un théorème juste : l’incompétence des dirigeants se paie en vies ordinaires. Elle se lit dans une facture d’électricité plus lourde, un ticket de transport plus cher, une embauche reportée, un impôt de plus. La dégradation de la note souveraine n’est pas une malédiction tombée du ciel ; c’est l’addition de mois d’aveuglement et d’amateurisme. Pour en sortir, il faut un pacte de vérité, des réformes crédibles, une transparence et un ancrage international. Tant que l’exécutif persistera dans le déni et l’improvisation, les agences n’auront plus à sévir : La réalité s’imposera, implacable, ligne après ligne dans le budget de l’État et dans la vie quotidienne de chaque sénégalais.


  7. We can finance our own economical program. Nous pouvons financer nous meme notre program economique. Mous ne devons pas supplier les institution financiere. Svec une diaspora de 800 milles personnes, on peut chaque annee pemdant une periode determine, mobiliser la diaspora a travers de bonds mobiliser ce dont nous avons besoin pour developer notre pays sans tendre la main ou accepter des conditions qui sont negative pour notre peuple


  8. Dieu merci , payez les dettes des pilleurs et continuez dans vos projets de développer le Sénégal : autoroute de l’eau , fonctionnement de nos centrales au gaz afín de réduire le coup de l’énèrgie et du coup accélèrer l’industrialisation , élèctrifier tout le Sénègal , améliorer le réseau de communication dans tout le pays , développer le chemin de fer et l’agriculture , accélérer la politique de logements sociaux , continuer la lutte contre les abris provisoires dans nos écoles et améliorer l’accés à la santé , préparer dès maintenant le prochain hivernage (lutte contre les inondations) , la sécurité intérieure comme aux frontières etc…


  9. Rien qu un effet d annonce ils n apporteront aucune preuve des mensonges comme d’ hab pour jeter de la poudre aux yeux des moutons qui les suivent


  10. C’est vraiment ahurissant ce pays comment on peut se glorifier d’un emprunt !!! Qu’est qu’on fait de cette dette ?! Est ce que ça soulage lr quotidien des sénégalais ??? 🤔 🤔 🤔 Arretee vos élucubrations


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