Soudan : Les puissances coloniales accusées de raviver les tensions en Afrique
À Khartoum, le leader soudanais Abdel Fattah al-Burhan a accusé dimanche certaines « puissances coloniales » d’attiser les conflits sur le continent africain. Ces déclarations ont été faites lors de sa rencontre avec le président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo, au palais présidentiel à Bissau, comme l’a rapporté un communiqué du Conseil souverain du Soudan. Cet échange a été notamment couvert par nos confrères de l’agence Anadolu.
Les deux dirigeants ont discuté des relations bilatérales et des moyens de renforcer leur coopération dans divers domaines. Al-Burhan a exposé la situation au Soudan, où les Forces de soutien rapide (RSF) mènent une rébellion contre l’État et ses institutions, précise le communiqué.
Selon Al-Burhan, « l’Afrique connaît actuellement un réveil, ce qui lui permet de résister aux ingérences étrangères dans les affaires africaines. » Il a salué les efforts de certains pays africains pour résister aux formes anciennes et modernes de colonialisme.
Umaro Sissoco Embalo a exprimé son espoir pour un retour rapide à la paix au Soudan. Al-Burhan a entamé sa visite en Guinée-Bissau dimanche, dans le cadre d’une tournée africaine qui a débuté au Mali et qui inclut également la Sierra Leone et le Sénégal. Ces événements ont également été rapportés par Anadolu, soulignant l’importance stratégique de cette tournée.