L’édition 2025 du CineFemFest a rendu son verdict en distinguant plusieurs œuvres cinématographiques portées par des femmes africaines et de la diaspora. La cérémonie a également été marquée par des hommages rendus à des personnalités du septième art, notamment l’actrice sénégalaise Rokhaya Niang.
Selon les informations de Sud Quotidien, sept films ont été retenus en compétition officielle sur une centaine de candidatures soumises en ligne. Le jury, composé de figures internationales comme Mariétou Mbaye Ken Bugul et Tsitsi Dangarembga, a décerné le Prix du Meilleur Film à l’œuvre « Iyaram » de Masauka. Un autre prix a été attribué à « Fighting Giants », un film de la cinéaste sierra-léonaise et nigérienne Seoun Babalola, qui y relate la disparition tragique de sa sœur au Libéria.
En marge de la compétition, des hommages ont été rendus à des figures importantes des arts et de la culture. La réalisatrice nigérienne Aïcha Maki a été saluée pour ses films « Zender » et « L’arbre sans fruits ». L’actrice sénégalaise Rokhaya Niang a, quant à elle, été célébrée pour l’ensemble de sa carrière. « Rokhaya Niang est une figure incontournable du cinéma sénégalais, sa filmographie témoigne de son immense contribution aux arts », a déclaré la professeure Sala à cette occasion.
Placée sous le parrainage du cinéaste Moussa Sène Absa, cette édition mettait aussi en lumière la contribution du regard masculin à la valorisation des récits féminins, illustrée par l’œuvre du parrain, notamment « Blues pour une diva ». Le festival, dont la cérémonie d’ouverture s’est tenue à Dakar, se veut un espace d’expression pour les femmes, qualifié par sa directrice d’« acte de résistance ».
