Le Sénégal vient d’amorcer un tournant majeur dans sa trajectoire économique et sociale. Validé en Conseil des ministres le 30 juillet et lancé le 1er août 2025, le Plan de Redressement économique et social (PRES) constitue le pilier central du Projet patriotique de transformation systémique voulu par le président Bassirou Diomaye Faye, articulé autour du triptyque Souveraineté, Justice et Prospérité.
Le Chef de l’État a instruit le Premier ministre Ousmane Sonko, maître d’œuvre du plan, de veiller à son exécution rigoureuse et dans les délais impartis. Il a notamment insisté sur la nécessité de finaliser, avec chaque ministère, les projets et réformes phares, ainsi que d’accélérer l’adoption des textes législatifs et réglementaires nécessaires pour concrétiser les priorités de l’Agenda national de Transformation.
Dans sa communication en Conseil des ministres, le Premier ministre a détaillé la démarche adoptée pour garantir l’efficacité du PRES. Quatre groupes de travail spécialisés ont été créés à la Primature :
Réformes, chargé de piloter les réformes structurelles indispensables au redressement ;
Phasage, Budgétisation et Analyse des Risques, pour assurer un calendrier précis, une gestion rigoureuse des ressources et l’anticipation des risques ;
Recensement, Validation et Évaluation, destiné à structurer et évaluer les initiatives avec des indicateurs de performance clairs ;
Communication et Vulgarisation, dont la mission est d’assurer une transparence totale et une appropriation du PRES par l’administration, le secteur privé et les citoyens.
Ces groupes, complémentaires et orientés vers l’action, auront également pour rôle d’assurer un suivi-évaluation permanent et de produire un reporting régulier destiné au Conseil des ministres.
Le PRES, qui se veut un levier de transformation en profondeur, marque ainsi le début d’une phase opérationnelle ambitieuse pour repositionner le Sénégal sur une trajectoire de souveraineté économique et de prospérité partagée.
Quel est le rôle du citoyen ?