Sénégal : Le COSCE et le Royaume-Uni élaborent une charte pour renforcer la paix

Le Collectif des Organisations de la Société Civile pour les Élections (COSCE), en partenariat avec le Royaume-Uni, s’engage à créer une culture de paix durable au Sénégal. Un atelier de pré-validation de cette initiative s’est tenu à Dakar le 13 mars 2025, portant sur l’élaboration d’une charte dédiée à la paix et à l’engagement citoyen.
Bien que le Sénégal soit perçu comme un modèle de stabilité démocratique en Afrique de l’Ouest, son nouveau statut de pays pétrolier et exportateur de gaz suscite de nombreuses convoitises, entraînant potentiellement des risques de violence. Le COSCE, avec le soutien du Royaume-Uni, ambitionne de répondre à ces défis par la création d’une charte visant à renforcer la démocratie et la paix sociale, particulièrement en période électorale.
« Nous venons de sortir d’un cycle électoral ponctué de violences », a déclaré le Pr Babacar Gueye, coordonnateur du COSCE. Il a souligné l’importance de rendre la paix « irréversible », notamment par le renforcement de la démocratie, afin d’ancrer une culture de paix pérenne.
La charte proposée implique un engagement actif des différents acteurs de la société, notamment politiques, sociaux, culturels et religieux. Le Pr Guèye insiste sur la nécessité de leur participation pour garantir le respect des principes de paix.
William Mathieu, chargé des affaires politiques à l’ambassade du Royaume-Uni à Dakar, a exprimé la fierté de son pays de soutenir cette initiative, affirmant que « c’est un appui à la démocratie et à la société civile sénégalaise ». Selon lui, cette charte pourrait être un atout majeur pour la bonne gouvernance au Sénégal.
Vincent Désiré Mendy, Conseil Technique au Directeur général des élections, a applaudi cette initiative qu’il considère comme essentielle pour prévenir les violences associées au pétrole. Il a insisté sur la nécessité d’une action proactive pour intégrer tous les acteurs dans ce processus de paix.
Pour plus d’informations, nous avons consulté le site de nos confrères de Sud Quotidien.