Au Sénégal, la filière de l’holothurie, aussi appelée « concombre de mer », bénéficie d’un nouvel élan grâce au programme Fish4ACP. Ce programme, financé par l’Union européenne et le ministère fédéral allemand de la Coopération et du Développement, est mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à la demande de l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP). L’objectif est de structurer et de soutenir durablement les filières de pêche et d’aquaculture.
Coordonné au niveau national par Amy Colle Gaye, le programme a permis des avancées significatives après quatre années d’activité. Un atelier s’est tenu récemment à Saly Portudal pour partager les résultats d’une étude préalable et échanger avec les acteurs du secteur. Ce diagnostic initial avait mis en lumière des défis tels que le manque de structuration et de capacités au sein de la filière. La collaboration avec la Direction des Économies de Pêche Aquacoles (DEPA) souligne la volonté de la FAO de renforcer les partenariats et d’assurer une portée nationale à l’initiative.
Parmi les succès du programme, Amy Colle Gaye cite l’amélioration des parcs à holothuries, la mise en place d’un fonds de compte-partagé pour faciliter l’investissement dans des projets définis par les acteurs eux-mêmes, et la modernisation des équipements. La question de la durabilité des résultats est également prise en compte, avec la création d’un réseau de partenaires, projets et programmes locaux pour assurer la continuité des actions. « On a posé des actes très solides pour une durabilité des actions », affirme Amy Colle Gaye, confiante dans la pérennité des efforts engagés. « Selon Sud Quotidien », cette initiative confirme l’engagement conjoint de la FAO, de l’Union européenne et de leurs partenaires pour un développement durable de la pêche et de l’aquaculture au Sénégal.