Dans l’académie de Saint-Louis, les enseignants membres du G7 ont observé un arrêt des cours ce mardi 18 novembre, suivi d’une grève totale ce mercredi. Ce mouvement d’humeur vise à protester contre plusieurs dysfonctionnements au sein du système éducatif.
Conformément au mot d’ordre, le débrayage a débuté hier vers 9 heures dans les établissements scolaires de la région. Selon nos informations, les enseignants se sont ensuite regroupés en assemblée générale au lycée Charles de Gaulle pour évaluer la situation et préparer la journée de grève complète.
Selon les informations rapportées par Sud Quotidien, les revendications sont multiples. Babacar Sarr, secrétaire général du CUSEMS de Saint-Louis, a évoqué « les lenteurs administratives, pour Saint-Louis, particulièrement, l’organisation du BFEM », mais aussi « tout ce qui manque actuellement dans le système éducatif, notamment le problème des décisionnaires, les indemnités de déplacement des examens du Baccalauréat et du BFEM, ainsi la surimposition des rappels ».
Cette action locale s’inscrit dans un cadre national. Le G7 avait en effet annoncé ce plan d’action pour les 18 et 19 novembre face à ce que le collectif qualifie de « mutisme » du gouvernement concernant ses doléances. D’autres organisations syndicales sont également mobilisées sur des problématiques similaires, à l’image du SADEF qui a récemment mené des actions pour la défense des enseignants décisionnaires.
En marge de ce mouvement, une tension interne au Cadre unitaire des syndicats de l’enseignement moyen secondaire (CUSEMS) a été exposée. M. Sarr a dénoncé le refus de l’ancien secrétaire général national, Ndongo Sarr, de reconnaître le nouveau bureau élu le 28 septembre. « C’est une tentative de confisquer la volonté de la majorité », a-t-il déclaré, appelant les autres membres du G7 à reconnaître Aliou Diouf comme le seul interlocuteur légitime du CUSEMS.
