Face à une série d’interpellations de journalistes et de suspensions de signaux de télévisions, les organisations de presse au Sénégal ont décidé de s’unir. Un Front pour la Défense de la Liberté de la Presse (FDLP) a été mis en place ce mercredi 29 octobre et a annoncé un programme d’actions pour protester contre ce que ses initiateurs qualifient de « machine répressive ».
Selon les informations rapportées, cette mobilisation fait suite à des événements survenus en début de semaine. Le mardi 28 octobre, les forces de l’ordre sont intervenues dans les locaux de la chaîne 7TV, procédant à l’arrestation de sa directrice, Maïmouna Ndour Faye, en pleine émission. Le lendemain, Babacar Fall, directeur de la rédaction de RFM, a également été interpellé avant d’être relâché tard dans la nuit sans qu’aucune charge ne soit retenue contre lui. Parallèlement, les signaux des chaînes 7TV et TFM ont été suspendus.
En réponse, les membres de la Coordination des Associations de Presse (CAP) se sont réunis au siège du Groupe Futurs Médias pour créer le FDLP. Dans un éditorial commun, relayé notamment par le journal Sud Quotidien, le nouveau front a détaillé son plan d’action. Une Assemblée générale constitutive est convoquée pour le samedi 1er novembre 2025 à la Maison de la Presse Babacar Touré. Cette initiative a trouvé un écho au sein de la société civile, le mouvement Y’en a Marre dénonçant par exemple « une atteinte grave au droit à l’information ».
Plusieurs actions symboliques sont prévues. Un sit-in s’est déjà tenu ce jeudi devant les locaux de 7TV. Du 3 au 13 novembre 2025 se tiendra l’opération « Anonymous », durant laquelle les médias participants sont invités à ne pas citer les noms ni montrer les images des autorités officielles. Une marche nationale est également en préparation, dont la date sera communiquée ultérieurement.
L’éditorial du FDLP met également en avant un contexte économique difficile pour le secteur, avec près de 400 entreprises de presse en difficulté, des arriérés de salaires et des subventions publiques bloquées. Le front a par ailleurs interpellé les organisations internationales de défense des droits humains et la communauté internationale présentes à Dakar, les appelant à réagir face à la situation.

 

Ah cette presse alimentaire
Pathétique et malhonnête
Babacar a une très sale tronche il était saoul ou quoi.
La press Alimentaire les robinets fermer demenager au maroc
Corporatisme hypocrite et apologie de la désinformation.