Sédhiou : Grossesses précoces et MGF, la santé des jeunes en danger

La santé reproductive des jeunes et adolescents de Sédhiou est en danger. Selon la Direction régionale de la santé, les grossesses précoces touchent 11,5% d’entre eux et les mutilations génitales féminines concernent 38% des filles âgées de 0 à 14 ans. Ces données ont été révélées jeudi 11 septembre lors d’un atelier de plaidoyer organisé par l’ONG Action et Développement (AcDev), en partenariat avec le ministère de la Santé et les autorités locales. L’objectif principal était de promouvoir le vote d’une ligne budgétaire municipale dédiée à la santé des enfants et adolescents.

Dr Amadou Yéri Camara, directeur régional de la santé, a souligné la nécessité de ressources pour mener des actions de sensibilisation et de plaidoyer efficaces au sein des communautés. « Il faut assez de moyens pour que les différents acteurs puissent se déployer convenablement », a-t-il déclaré. L’atelier visait à unir les forces pour obtenir une augmentation du budget alloué à la santé reproductive des jeunes. Antoine Tine, membre de l’équipe du projet de plaidoyer, a appelé la mairie de Sédhiou à allouer au moins 2% de son budget à cette cause. « Les financements se font rares et nous devons développer l’autofinancement pour préserver la santé de nos populations », a-t-il plaidé.

Diatta Abibatou Diallo, deuxième adjointe au maire, s’est engagée à soumettre cette demande budgétaire aux 56 conseillers municipaux. « C’est un devoir pour nous car ces enfants sont l’avenir de notre terroir », a-t-elle affirmé. Matar Ndiaye, adjoint au préfet, a conclu la rencontre en formulant des recommandations pour renforcer le budget dédié à la santé, poursuivre la sensibilisation des enfants et encourager l’implication des parents dans l’éducation et la santé de leurs enfants. « Sud Quotidien »

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