Sauver la Démocratie au Sénégal: La lettre ouverte de Pape Alé Niang au Secrétaire général de l’ONU

Appel Urgent à l’Action Internationale pour Sauver la Démocratie au Sénégal
Lettre ouverte à Monsieur Antonio Guterres Secrétaire général des Nations unies
Monsieur le Secrétaire Général,

Je m’adresse à vous aujourd’hui en tant que citoyen profondément préoccupé par la détérioration alarmante de la situation politique au Sénégal. Les événements récents dans ce pays appellent à une attention internationale immédiate pour prévenir une crise qui pourrait mettre en péril la stabilité démocratique.

La fondation même de l’état de droit au Sénégal semble être ébranlée, avec des signes inquiétants de non-respect des décisions de justice. Les autorités, en refusant d’appliquer ces décisions, sapent la confiance du peuple envers les institutions judiciaires, jetant ainsi les bases d’une instabilité politique croissante.

Les rapports faisant état de l’implication de groupes de nervis et de forces de sécurité dans la mort de 80 jeunes innocents sont choquants et nécessitent une enquête approfondie. Les arrestations arbitraires, les détentions politiques, et les violations systématiques des droits à la défense sont des motifs d’inquiétude sérieux qui ne peuvent être ignorés.

La situation des journalistes mis sous contrôle judiciaire sans raison apparente soulève des questions sur la liberté de la presse et la protection des professionnels des médias dans le pays. Ces arrestations arbitraires sapent la voix indépendante de la presse et restreignent l’accès à l’information, compromettant ainsi la transparence démocratique.
L’élimination douteuse de candidats à des élections est une menace directe pour le processus démocratique.

La suppression de la diversité des opinions et la manipulation du processus électoral mettent en péril la légitimité des résultats et affaiblissent la confiance du peuple dans le système électoral.

Le Sénégal est actuellement à un point critique, risquant une implosion qui pourrait avoir des conséquences désastreuses non seulement pour le pays, mais aussi pour la stabilité régionale. Nous appelons instamment la communauté internationale, sous votre leadership, à prendre des mesures immédiates pour mettre fin à ces pratiques inacceptables.
Nous sollicitons votre intervention urgente pour faire pression sur les autorités sénégalaises afin qu’elles respectent l’état de droit, garantissent la protection des droits fondamentaux, et s’engagent dans un dialogue inclusif pour résoudre les tensions politiques actuelles.

Le Sénégal mérite une démocratie forte et prospère, et nous espérons que, grâce à votre intervention, nous pourrons éviter le pire et œuvrer ensemble pour un avenir pacifique et démocratique pour ce pays.
Veuillez agréer, Monsieur le Secrétaire Général, l’expression de mes salutations distinguées.

Pape Alé Niang
Journaliste Administrateur Dakar Matin

3 COMMENTAIRES
  • Un passant qui passe

    Cher Monsieur, ce n’est pas la première fois que le secrétaire général va lire une lettre de ce genre provenant d’un opposant qui s’oppose par tous les moyens.
    Je suis un citoyen sénégalais au même titre que vous, et je n’ai absolument pas remarqué ce que vous vous avez remarqué. Je peux écrire exactement le contraire de votre lettre et l’envoyer au secrétaire général Des Nations unies. Dans notre pays, notre cher État de droit, la démocratie vous a permis d’insulter l’État et les institutions à plusieurs reprises. Et vous continuez à le faire en toute impunité.
    Un état de droit veut dire également protéger les citoyens et garantir leurs droits. C’est ce que fait l’État du Sénégal en mettant en prison tous les subversifs qui ont violé la loi manifestement. Certains sont des terroristes qui ont commis des crimes. Et doivent répondre devant la justice. Donc, toutes les procédures en cours sont des procédures classiques dans toute démocratie. D’ailleurs, c’est ça qui fait le fondement de la démocratie et de l’État de droit. Veiller , à ce que l’ordre soit maintenu, les droits et libertés pour chacun soit garantis.
    Pour le reste, continuez à politiquer, lea secrétaire général comprends votre jeu.

    • Buur Saloum

      Plus imbécile que un passant qui pass meurt toi en tant que passant reste tranquille.

  • Petit

    Peine perdue

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