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Santé : Vers la création d'un institut franco-sénégalais

Le campus franco-sénégalais prévoit de lancer un institut de kinésithérapie avec l’ambition « d’anticiper sur la kinésithérapie de demain », a-t-on appris de son directeur, le professeur Maguèye Guèye.

« Dans le cadre de l’appel à projets du campus franco-sénégalais, nous avons prévu un institut franco-sénégalais de kinésithérapie pour faire l’ergothérapie, l’orthophonie, la psychomotricité, entre autres » spécialités, a-t-il annoncé.

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Il intervenait vendredi en marge du cinquième congrès ordinaire de l’Association sénégalaise des kinésithérapeutes-rééducateurs (ASKIR), une rencontre qui se poursuivra jusqu’à dimanche à Saly-Portudal (Mbour).

Selon le professeur Guèye, le campus franco-sénégalais « a pour rôle d’identifier les besoins non satisfaits en matière de formation et de les implanter » au Sénégal. « Nous ne sommes pas venus pour faire les mêmes choses que les universités d’Afrique », a-t-il lancé, en faisant remarquer aux membres de l’ASKIR qu’ils disposent désormais d’un cadre devant leur permettre de « construire des programmes dans tout ce qui n’est pas satisfait, en anticipant sur la kinésithérapie de demain ».

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« Il ne s’agit pas pour le kinésithérapeute de dire ce qu’ils veulent faire demain, mais d’anticiper sur la kinésithérapie de demain. La kinésithérapie de demain sera très mécanique, très électronique et très robotisée », a prédit le professeur Maguèye Guèye.

Aussi leur a-t-il demandé de commencer dès à présent à se spécialiser dans des domaines tels que la kinésithérapie cardiaque, respiratoire, entre autres spécialités thérapeutiques, afin de s’assurer de pouvoir offrir des services de qualité en la matière.

La kinésithérapie « est un maillon essentiel dans la chaîne de l’arsenal thérapeutique, même si elle demeure une discipline méconnue du grand public », a fait valoir la professeure Ndèye Fatou Coulibaly Ndiaye, marraine du cinquième congrès ordinaire de l’ASKIR.

« La kinésithérapie est une discipline à valoriser dans une optique et un désir commun de se remettre en question face aux difficultés quotidiennes de nos patients, parce que sans les kinés, on ne peut pas assurer un bon traitement de nos patients », a insisté Mme Ndiaye, spécialisée en chirurgie orthopédique.

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2 commentaires

  1. Anonyme

    En matière de la santé c’est un monde ouvert. Il n’ya pas de mal à acquérir des connaissances.

    Les meilleurs chercheurs servent hors de leur pays.

    Arretez ce complexe, le Sénégal n’a pas suffisamment de compétence pour agir en singleton dans le monde.

    Avec un budget de 5000 milliards de FCFA et une population de 17.000.000 habitants soit une moyenne de 295.000 /habitant/an, il faut être modeste et travailler dur.

    Etre derrière un clavier et critiquer est trop facile


    Éviter d’écouter les politiciens de tous bords, qui ne font que mentir.


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