En organisant une journée des martyrs, Ousmane SONKO vient de me donner raison.
Quand Pastef a pris le pouvoir en mars 2024, je m’attendais à ce que la date du 1er juin soit retenue comme une journée de commémoration des victimes de la répression sanglante du régime de Macky SALL.
POURQUOI LE 1ER JUIN ?
En effet, le 1er juin 2023, une justice aux ordres a prononcé la condamnation du Président Ousmane SONKO créant une onde de choc qui a fini d’emporter une quinzaine de jeunes sénégalais victimes des balles et des tortures d’un apprenti tyran. Le bilan s’est alourdi les jours suivants (les 02 et 03 juin).
Cette date symbolise plus qu’aucune, la violence de la répression subie entre mars 2021 à mars 2024 et qui a fait environ 80 morts.
Malheureusement, le Président de République avait choisi cette date pour organiser sa première journée « Setal Sunu Réw ». Ce que j’avais fustigé à l’époque, car je le considérais comme un mauvais départ.
POURQUOI COMMEMORER NOS MARTYRS?
Les victimes (martyrs, blessés et détenus) de la répression politique ont contribué à libérer le pays d’une tentative de confiscation de nos droits et libertés. Elles se sont battues pour la justice, la démocratie et l’Etat de droit. A l’image des grands héros des révolutions précédentes, leur combat ne doit pas être vain. C’est pourquoi, les célébrer revient à :
– Figer ces événements dans la mémoire collective;
– Laisser la cicatrice visible afin que nul ne pense à nous faire revivre ces moments douloureux;
– Donner les victimes en exemple de patriotisme et d’engagement;
– Rappeler aux auteurs leurs actes ignobles afin qu’ils sachent qu’ils n’ont plus de place dans la politique;
– Enfin, faire de cette journée une occasion de prière à l’endroit des martyrs.
C’est ce que la section Pastef Bargny a compris dès le début en initiant une journée de commémoration et de prière pour nos victimes. Nous en sommes à notre 2ème édition (le 02 juin 2024 et le 01 juin 2025).
Les photos ci-dessous sont prises lors de la 2ème édition, j’en profite pour demander à mon frère Ousmane Abdoulaye Barro, chef de cabinet du PR, de rappeler au Président le message que les bargnois lui avaient confié ce jour là.
Nous avons le droit de pardonner Mais, nous n’avons ni le droit d’oublier, ni le droit de ne pas rendre justice.
LA PATRIE RECONNAISSANTE
Hon. Saliou NDIONE
Pastef Bargny
