En Roumanie, les élections générales récentes ont vu le Parti social-démocrate (PSD) prendre la tête, selon des résultats non officiels. Ce parti, qui est le principal partenaire de la coalition au pouvoir, a obtenu 22 % des suffrages avec plus de 96 % des votes comptabilisés. Ces élections visaient à élire les nouveaux membres de la Chambre des représentants et du Sénat roumain, qui comptent respectivement 331 et 134 sièges.
Les Roumains, au nombre de 18 millions d’électeurs inscrits, étaient appelés à voter pour ce scrutin crucial. Le bureau central des élections de Roumanie a divulgué un taux de participation de 52 %, signalant ainsi le taux le plus élevé depuis deux décennies. Cependant, les résultats définitifs ne seront confirmés qu’après le dépouillement des votes à l’étranger.
L’Alliance pour l’unité des Roumains (AUR), un parti d’extrême droite, s’est positionnée en deuxième place avec 17 % des voix. Le Parti national libéral (PNL) occupe la troisième place, ayant recueilli 13 % des voix. Les médias locaux ont fait état d’une opposition revitalisée malgré la majorité obtenue par le PSD au Parlement roumain.
Par ailleurs, le deuxième tour de l’élection présidentielle est fixé au 8 décembre. Après le premier tour tenu le 24 novembre, Calin Georgescu, un candidat indépendant anti-OTAN, et Elena Lasconi du parti « Save Romania Unity Party » se sont qualifiés malgré une contestation des résultats. Suite à une demande de recomptage par la Cour constitutionnelle, les nouvelles élections marquent un point culminant dans la politique nationale.
Le Premier ministre Marcel Ciolacu, soutenu par le PSD, a souligné qu’il se concentrerait essentiellement sur les élections générales, se retirant par conséquent de la course présidentielle.