Rewmi-Thiès : « Statut Chef Opposition = Stratégie Division Opposition… »

Le statut du chef de l’opposition est synonyme de division de l’opposition, selon Mandiaye Ndiaye. Dans une note parvenue à senego, le Rewmiste de Thiès fait part de ses craintes et alerte les leaders de l’opposition.

« Depuis quelques jours, les acolytes de Macky Sall, en grande majorité ses exécutants, suscitent le débat sur le statut du chef de l’opposition. A travers différentes sorties lucifériennes, des voix autorisées du camp de Macky Sall n’hésitent pas à octroyer le titre de chef de l’opposition, tantôt à Idrissa Seck, tantôt au Pds, Ousmane Sonko etc…« , peut-on lire dans le communiqué des rewmistes de Thiès signé Mandiaye Ndiaye.

A ce effet, il estime que l’opposition ne doit pas se laisser distraire et emballer par le statut du chef de l’opposition qui n’est, selon lui, « rien d’autre qu’une tentative de Macky Sall visant à déstabiliser, disperser et détourner l’opposition de ses objectifs.

« Il faut noter qu’au sortir de la mascarade électorale du 24 février 2019, la posture responsable adoptée par l’opposition hante le sommeil de Macky Sall. Une synergie de l’opposition lors des prochaines élections locales et législatives lui serait fatale, raison pour laquelle il cherche cette dislocation de l’opposition, à travers son simulacre d’appel au dialogue et l’application du statut du Chef de l’opposition... », poursuit-il.

Non sans rappeler que « depuis l’adoption de la réforme constitutionnelle du référendum du 20 mars 2016 avec un taux 49%, l’application du 7ème point de cette réforme constitutionnelle qui stipule « le renforcement des droits de l’opposition et de son Chef », peine à être concrétisé du fait des critères de choix. Et l’on se rappelle qu’Ismaël Madior Fall avait dit qu’à l’issue des législatives de 2017, le Chef de l’opposition allait être désigné, mais rien jusqu’à présent« .

Pour ainsi dire que « les législatives de 2017 devraient servir de leçon à toute l’opposition Sénégalaise de l’importance à unir ses forces puisqu’une opposition divisée renforce les intérêts du pouvoir en place. L’opposition ne doit pas donner de l’importance à ce jeu abject ni accorder du crédit à quelqu’un qui se dédit constamment« .

« La seule chose qui importe, c’est mettre en pratique ce que l’on croit avec sincérité et sérieux et non pas essayer à chaque fois, de réduire l’opposition à sa plus simple expression, car la démocratie exige une opposition« , conclut le rewmiste.