La phase technique de la 11ᵉ revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets communautaires de l’UEMOA a officiellement démarré ce lundi 10 novembre à Dakar. La cérémonie d’ouverture a été présidée par Mor Diouf, conseiller technique représentant le ministre des Finances et du Budget, en présence d’Amadou Tchambou, représentant résident de la Commission de l’UEMOA au Sénégal.
Dans son discours, Mor Diouf a mis en exergue l’importance de cette évaluation annuelle. Il a qualifié la revue de « cadre privilégié pour accélérer la mise en œuvre des réformes et politiques communautaires ». Selon des informations rapportées par Sud Quotidien, le Sénégal affiche un taux moyen d’exécution de 78,59 % sur la dernière décennie, démontrant une dynamique soutenue dans l’application des textes de l’Union. M. Diouf a également rappelé la décision des chefs d’État de juillet 2023 d’instaurer une périodicité biennale pour la phase politique, tout en maintenant la phase technique sur une base annuelle. Les résultats de ces travaux seront validés en 2026.
Pour sa part, Amadou Tchambou a souligné que cet exercice va au-delà d’une simple procédure administrative. « Elle incarne la vitalité de notre union et la capacité collective à transformer nos engagements politiques en résultats tangibles », a-t-il affirmé. Selon nos informations, il a précisé que cette session technique permet de mesurer les avancées, d’identifier les obstacles et de mutualiser les solutions innovantes entre les pays membres. Il a également été noté que cette édition s’appuiera sur une nouvelle grille d’évaluation adoptée à Dakar.
Durant trois jours, les experts sénégalais et les représentants de l’UEMOA examineront l’état de la mise en œuvre des réformes. Les discussions s’articuleront autour de trois axes majeurs : la gouvernance économique et la convergence, le marché commun, ainsi que les politiques sectorielles couvrant des domaines comme l’agriculture, l’énergie et l’aménagement du territoire. Mor Diouf a rappelé que « la finalité des réformes communautaires est de bâtir un cadre harmonisé de développement économique, social et humain ».
