Retrouvailles : Me Wade file vers le Dialogue national…

Ça y est ! Le Parti démocratique sénégalais, pieds et mains liés, file, ventre à terre, vers le dialogue politique. En désignant ses représentants au Front national de résistance (Frn), une plateforme de partis politiques de l’opposition qui participe au dialogue politique. 

Me Wade, maître à bord

Me Abdoulaye Wade a pris deux décisions majeurs. Il a d’abord désigné Bara Gaye, secrétaire général adjoint chargé des relations avec les organisations politiques et Doudou Wade, secrétaire général adjoint chargé des conflits, pour le représenter à la Conférence des leaders du Front national de résistance (Frn), en lieu et place de l’ex secrétaire général national adjoint, Oumar Sarr. De même, Daouda Niang a été désigné pour présider la Commission de discipline remaniée qui compte maintenant 17 membres.

Sus aux frondeurs

D’ailleurs, ladite commission de discipline s’apprête à auditionner les frondeurs, Oumar Sarr, Babacar Gaye, Me Amadou Sall etc., membres du courant And Suxali Sopi. Se considérant toujours membres du Pds, ces derniers avaient déchiré la résolution relative à l’organisation du Secrétariat national du Pds. Qui remet au devant de l’appareil politique, Karim Wade gracié par le Président Macky Sall et en exil au Qatar.

Entregent mouride

Tout ce chamboulement au sommet du Pds procède des retrouvailles de Massalikul Jinan, vendredi dernier, où l’ancien président, Abdoulaye Wade, et le président Macky Sall, ont fumé le calumet de la paix. Cette décrispation a eu aussi l’onction de Karim Wade. Qui dit être en phase avec Serigne Mountakha Mbacké, Khalife général des Mourides.

Karim en pôle position

Ainsi, Karim Wade, qui réclame toujours la révision de son procès, rapporte La Tribune, et est désigné comme l’instigateur de la mise sur le carreau de Oumar Sarr et Cie, bénit la rencontre. « Je suis d’accord pour cette réconciliation et je ne peux avoir autre position », déclare-t-il, dans la Tribune. Ainsi ces nouvelles donnes, retrouvailles Macky-Wade, onction de Karim Wade conduiront-elles inéluctablement vers une amnistie de Wade-fils.

Et les perspectives semblent intéressantes pour les acteurs politiques. Et Karim aura les coudées franches pour briguer la Présidentielle en 2024.

 

3 COMMENTAIRES
  • Konaté

    Briguer un mandat présidentiel en 2024 ne veut pas dire être président. C pour ceux qui pensent que karim est déjà président de la république du Sénégal

  • deug

    Dans ce cas ,qu’en sera t’il de notre justice,baffouillee, humiliée,utilise et jetée en pature

  • fox

    Montrez moi un mouride qui n’est pas d’accord sur les décisions du Khalife Général, Serigne Mountakha.
    Cessez vos partis pris.

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