Retrait de la candidature de Habib Sy: Pourquoi le Conseil Constitutionnel a rejeté la demande

Le Conseil constitutionnel a rejeté la décision du candidat Habib Sy de se retirer de la course à la présidentielle, quelques heures après l’annonce du retrait. Idem pour Cheikh Tidiane Dièye.

Le Conseil constitutionnel a rejeté les demandes de Cheikh Tidiane Dièye et Habib Sy de se retirer, au profit de Bassirou Diomaye Faye, de la présidentielle de dimanche 24 mars 2024. Le Conseil constitutionnel oblige les deux candidats à suivre le processus électoral jusqu’à son terme, malgré leur volonté de se retirer.

Si le Conseil constitutionnel a opposé une fin de non-recevoir à la candidature de Habib Sy, c’est parce que ce dernier devait le faire 72 heures avant le scrutin du 24 mars en comptant les jours francs, rapporte SourceA. Tel n’était pas le cas. Contrairement à Cheikh Tidiane Dièye qui était dans les délais, ce n’est pas le cas pour Habib Sy. Il a retiré sa candidature jeudi. On était à 48 heures du scrutin et si on compte les jours francs, le samedi et le dimanche ne sont pas pris en compte.

C’est donc logique que les 7 Sages rejettent le retrait de la candidature de Habib Sy. Et contrairement à Cheikh Tidiane Dièye, Habib Sy ne recouvra pas sa caution.

Avec Senenews

1 COMMENTAIRE
  • Amadou

    J’ ai écrit il ya quelques jours avant
    même que le conseil constitutionnel ne se saisisse de cette question, les fausses candidatures de Habib Sy et Cheikh Tidiane Dieye étaient une escroquerie politique et un manque de respect à la nation sénégalaise et au Conseil constitutionnel. Ils devraient être poursuivis pour parjure.
    Au demeurant ils devraient au surplus être poursuis en remboursement des sommes dépensées sur leur candidature ( charges engagées par la RTS,société nationale dont les ressources sont publiques pour la couverture de leur fausse campagne, en plus de l’édition de bulletins par la DGE à hauteur de 17 millions de bulletins pour les deux énergumènes) Au total plusieurs centaines de millions perdues sur leurs candidatures que leur 2 cautions de 60 millions sont loin de couvrir.
    Voilà qui devrait servir de leçon si l’on y prend garde.Demain des candidats prendraient plusieurs hommes liges pour accompagner leur candidatures.
    Alors vivement que des sanctions sévères soient appliquées, pour que de tels faits qui piétinent notre démocratie ne se reproduisent.

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