Réponse aux analystes d'un jour (Par Pape Aliou Gueye)*

« Quand la conscience est propre, l’opinion des autres ne compte pas »

Comme il fallait s’y attendre naturellement, le message à la nation du Président Macky Sall continue de susciter des commentaires de toutes les catégories sociales de la population. l’Annonce d’un renoncement à une 3e candidature charriée par le discours mémorable est passé par là.

Des sénégalais entrés par effraction dans le cercle qui devait être très restreint des élites bien pensantes y vont de leur plume et de leur parole pour jeter du sable sur la plat succulent de cousous que le Président a servi à son peuple. Des gens qui n’ont jamais eu le courage de se prononcer sur le sujet de la 3e candidature pour un manque notoire de courage intellectuelle veulent accréditer la thèse selon laquelle l’acte majeur posé par le Président relève d’une contrainte.

On peut bien leur concéder cet argumentaire mais la bonne foi aurait également voulu qu’on reconnaisse au Président Sall son appartenance au peuple qui se dit victorieux mais aussi et surtout son respect de la parole donnée qui est la marque des grands hommes.

 » Le non respect de la parole donnée est un pêché abominable » dixit le saint coran. Sous ce rapport précis et n’en déplaise aux aigris et autres nihilistes, le Président Sall a bien du mérite. Nul n’étant prophète chez soi, encore que les sénégalais de valeur et de bonne foi sont salué l’acte, la clameur planétaire positive a suivi l’annonce de sa non participation à la prochaine présidentielle suffit pour éclipser les diatribes de ses éternels pourfendeurs à la pensée sombre et à la bouche sanguinolente. Et comme disait l’autre : « Quand la conscience est propre, l’opinion des autres ne compte pas; ne compte plus devrait-on dire « . C’est cela l’essentiel.

Affabulez toujours pour prêcher dans le désert, il en restera encore.

* Par Pape Aliou Gueye Journaliste