Le Syndicat Unitaire et Démocratique des Enseignants du Sénégal – Enseignement Supérieur et Recherche (SUDES-ESR) a réagi à l’annonce du recrutement exceptionnel de 500 enseignants-chercheurs par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI). Si cette décision est saluée comme une mesure attendue et cohérente avec les revendications portées depuis des années, le syndicat n’en souligne pas moins les limites structurelles de cette avancée.
Dans un communiqué publié ce 22 juillet 2025, le SUDES-ESR estime que ce recrutement, bien que louable, reste très en deçà des besoins réels du système universitaire sénégalais. « Les ratios enseignants/étudiants actuels demeurent très éloignés des standards internationaux préconisés par l’UNESCO (1 enseignant pour 25 étudiants) », avertit le syndicat. En l’état, le risque est grand, selon lui, que cette mesure ne constitue qu’un palliatif à court terme.
Face à ce constat, le SUDES-ESR appelle les autorités à aller plus loin, en instaurant un mécanisme pérenne de recrutement annuel, prenant en compte les départs en retraite et la croissance continue des effectifs étudiants. Le syndicat renouvelle à ce titre sa proposition d’un Plan Marshall pour l’enseignement supérieur : 1 500 recrutements immédiats, puis 500 par an sur cinq ans, pour espérer atteindre un ratio de 1 enseignant pour 50 étudiants d’ici à 2030.
Enfin, le syndicat insiste sur la nécessité de garantir une application équitable de cette mesure dans toutes les disciplines et tous les établissements universitaires, dans le respect des principes de justice académique et d’équité territoriale.
Si la justice est le plus grand probleme du Senegal, alors les syndicalistes surtout du secteur publics en sont le 2ieme. Toujours ils cherchent a prendre la Republique en otage