La récente audience accordée à des chefs d’État africains par Donald Trump continue de charrier moult commentaires. Si certains la voient d’un mauvais œil, d’autres, par contre, en opinent du bonnet. C’est le cas de M.Mayacine Camara, Statiscien- Économiste. L’ex-édile de la Commune de Koungheul y voit, lui, une belle opportunité pour aborder des questions cruciales comme l’économie, la souveraineté, la justice, le patriotisme, etc. Voilà la lettre lue sur le mur de sa page facebook. Lettre imaginaire à Donald Trump
J’ai imaginé cette lettre comme si j’étais Président de la République du Sénégal, répondant à une invitation symbolique de Donald Trump. C’est une réflexion personnelle sur la souveraineté, le patriotisme et les relations internationales.
À lire avec recul, esprit critique et ouverture. Objet : Réponse à votre distinguée invitation Monsieur le Président, C’est avec la plus grande considération que j’accuse réception de la prestigieuse invitation que Votre Excellence a bien voulu nous adresser. Cette marque d’estime nous honore profondément et témoigne de votre attachement à la cohésion mondiale, valeur que nous partageons avec ferveur. Votre accession à la tête des États-Unis d’Amérique marque, à nos yeux, un tournant fondamental dans l’évolution des relations internationales. Votre leadership inspire nos nations dans la conduite souveraine de leurs affaires intérieures, en démontrant avec éloquence l’importance de l’amour de son pays et de la confiance en soi.
Ce sont là des enseignements d’une qualité exceptionnelle, dont nous, nations africaines, devons nous inspirer afin de lever les goulots d’étranglement hérités des siècles de colonisation et d’impérialisme. Pour les esprits non dormants, vous nous avez simplement tracé la voie ! Votre approche pragmatique et résolument orientée vers l’intérêt supérieur de votre nation résonne avec une clarté remarquable. En effet, vous avez su démontrer au monde, et à vos concitoyens, que la performance économique et sociale de l’Amérique prime, et que tout ce qui pourrait y nuire doit être écarté par les moyens les plus efficaces. Cette vision, que je salue, incarne une souveraineté pleinement assumée. Fort de ces considérations, il m’est malheureusement impossible de répondre favorablement à votre aimable invitation, et ce, pour deux raisons essentielles. En premier lieu, je m’engage à tirer pleinement les leçons de souveraineté et de confiance en soi que vous incarnez. Me rendre à cette invitation serait, à mon sens, en contradiction avec cette conviction profonde. Mon engagement est d’abord envers l’application de ces principes sur notre propre sol. En second lieu, la souveraineté de notre nation se manifeste avant tout par ma solidarité envers le peuple sénégalais, et plus particulièrement envers ses représentants.
À l’heure actuelle, la préparation des championnats de basket nécessite que nos compatriotes obtiennent des visas légitimes et essentiels pour une cause nationale. En ma qualité de Président, un déplacement pour une invitation, aussi honorable soit-elle, pourrait être perçu comme un reniement de cette cause souveraine et une défaillance dans ma solidarité envers ma jeunesse. Nous défendons en effet l’idée que l’émigration ne doit pas être une solution économique pour ces jeunes que nos gouvernements respectifs, nous tous, avons, hélas, parfois sacrifiés en Afrique ; à ce titre, nous leur devons un minimum de reconnaissance et de solidarité. Je vous assure que cette déclinaison n’est en aucun cas un manque de considération ou de respect, mais plutôt une manifestation de mon profond attachement à mon pays et au continent africain. Je vous saurais gré de l’accueil amical et fraternel que vous réserverez à cette réponse. Ayant appris à ne plus compter sur l’aide extérieure depuis la fermeture des bureaux de l’USAID sur le continent, nous œuvrons désormais pour une coopération mutuellement bénéfique, fondée sur le respect et l’égalité partagée. J’espère sincèrement qu’une prochaine occasion, dans d’autres circonstances, me permettra le grand plaisir de vous accueillir au Sénégal ou de me rendre aux États-Unis pour discuter en tête-à-tête des relations sénégalo-américaines que nous souhaitons fructueuses et enrichissantes pour nos deux nations. Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.
Vive le Sénégal, Vive l’Afrique, Vive les États-Unis d’Amérique. Mayacine Camara, Statisticien- Economiste, Ancien Maire de Koungheul.
J’apprécie votre réponse pleine de sens et d’intelligence honorable.
Trump sera chez lui au Sénégal et partout en Afrique.. Il mérite notre soutien. Nous nous devons de collaborer avec lui avec ouverture . La première puissance du monde avec 20% d’afro-américains
Gougnafier.
Vous n’avez rien fait pour Koungheul ou la majorité des habitants sont des tuberculeux.
Si étais president, vous serez preoccupé par autre chose plutot que de nous rabacher les oreilles.
Arrête de fumer du yamba et reviens à la réalité