Prostitution masculine : 4 gigolos prétextent la conjoncture

Le phénomène de la prostitution masculine se développe malheureusement de plus en plus chez les jeunes appelés « gigolos ». La plupart d’entre eux n’hésitent même pas à se justifier par le chômage et le besoin de se faire de l’argent. C’est le cas de ces 4 jeunes arrêtés et jugés par le tribunal.

Culpabilité « innocente »

Nombreux sont les hommes qui s’adonnent à la prostitution, en dépit des peines qu’ils encourent. Ils sont souvent attraits à la barre du tribunal des flagrants délits, soit pour délits de prostitution, défaut de carnet sanitaire ou encore de diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs.

Débauche formalisée

Abdou Gueye, Adama Pouye, El Hadji Dieng et Amadou Doumbouya sont des jeunes âgés entre 22 et 27 ans et les deux premiers nommés n’ont pas reconnu les faits de prostitution, mais ont plaidé coupables du délit de diffusion d’images obscènes. Mieux, ils ont affirmé devant le Procureur s’être inscrits au site nexna.com uniquement pour le plaisir. Cependant, Abdou Gueye et Adama Pouye ont fait croire qu’ils ignoraient que leur inscription sur cette plateforme de rencontre était réprimée par la loi.

Les aveux

Pour leur part, El Hadji Dieng et Amadou Doumbouya ont reconnu sans aucune réticence les faits qui leur sont reprochés, prétextant des raisons financières, espérant pouvoir se dédouaner. « C’était pour me faire un peu d’argent, car je dois subir une intervention chirurgicale et je m’étais dit que c’était un moyen d’avoir de l’argent. Je suis docker et je n’ai aucune qualification professionnelle », confesse Amadou Doumbouya. Dans leur plaidoirie, les conseils de la défense ont trouvé que les forces de l’ordre ne devraient pas user de moyens pour piéger leurs clients et qu’il n’y avait pas déjà de faute commise ou en cours d’exécution. Ils auraient plutôt provoqué ces jeunes à en commettre une. Mais le tribunal a décidé de les condamner à 2 ans avec sursis, en leur ordonnant d’aller se faire enregistrer dans le fichier sanitaire.

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