Comme Djibo Kâ et Oumar Khassimou Dia, le professeur Iba Der Thiam s’est aussi senti profondément bléssé par les propos que Abdou Diouf a tenu à son endroit dans son livre qu’il vient de publier. L’historien veut rétablir la vérité des faits. Dans un écrit qui nous est parvenu, il nie en bloc les accusations de l’ancien président qu’il n’a pas manqué d’egratigner.
» Il attaque et accuse nombre de ses anciens collaborateurs. Il n’épargne même pas Jean Collin qui a été, pourtant, son mentor.
Pour se mettre à l’ère du temps, il dresse des lauriers à tous ceux qu’il a toujours décrits comme ses adversaires implacables.
Quand il écrivait les passages me concernant, il n’était peut-être pas maître de lui-même comme cela lui arrive souvent.
Son récit prouve, en tout cas, son ignorance des usages et procédures universitaires. La carrière des enseignants de l’UCAD est gérée par le CAMES.
Diouf falsifie sciemment les faits. Il intrigue, règle des comptes et n’a pas peur de jouer avec la vérité pour faire mal.
A quelle fin et pourquoi en ce moment-ci ? Quelle maladresse !
Il a, ce faisant, détruit le respect que je lui portais. Il me donne l’occasion de répondre à ses attaques. Qu’il se le tienne pour dit ! Je vais, donc, lui rappeler certains faits, jugements, propos et confidences qui révéleront la nature véritable du personnage « .
Professeur Iba Der THIAM