La flottille humanitaire Global Sumud, en route pour Gaza, a dénoncé avoir été la cible de manœuvres des forces navales israéliennes dans les eaux internationales. Selon un communiqué de l’organisation rapporté par l’agence Anadolu, l’un de ses navires, l’Alma, a été encerclé de manière jugée « agressive » par un bâtiment de guerre israélien.
Selon nos informations, les communications à bord de l’Alma auraient été désactivées à distance, contraignant le capitaine à effectuer une manœuvre d’urgence pour éviter une collision. Un second navire de la flottille, le Sirius, aurait subi des manœuvres similaires avant que le navire militaire ne se retire. L’organisation qualifie ces événements d’« actes d’agression » qui mettent en péril la sécurité de ses membres et a affirmé que toute tentative d’interception constituerait « un crime de guerre ».
Cette tension survient dans un contexte d’alerte élevée. Selon des informations précédentes, la marine israélienne se préparait déjà à une intervention, les organisateurs ayant signalé une surveillance accrue par drones et la proximité de navires militaires. Les autorités israéliennes avaient alors indiqué leur intention de saisir les embarcations et de les remorquer vers le port d’Ashdod.
Malgré cet incident, la flottille, qui transporte de l’aide humanitaire, du matériel scolaire et des denrées alimentaires, a affirmé poursuivre sa route « avec détermination ». Son objectif demeure de briser le blocus imposé à Gaza et d’ouvrir un corridor humanitaire. À bord des navires se trouvent des militants de plusieurs nationalités, dont un aide-soignant franco-marocain qui avait lancé un appel aux autorités françaises pour obtenir une protection, tout en insistant sur le caractère « pacifique et non violent » de la mission.
