Présidentielles 2019: Le Pr Ibrahima Silla annonce sa candidature…

« Notre pays sombre dans le désespoir…« , ce sont là les regrets de Ibrahima Silla, Professeur en Science politique à l’Ugb. Le Maître de conférence titulaire a fait face à la presse, ce lundi. Constat fait, M. Silla a décidé de ne plus se contenter d’observer certains hommes politiques noyer le pays dans le chaos et a décidé de se lancer en politique pour apporter sa touche à l’édifice, proposer les solutions « idoines » de sa volonté de changer le pays. 

« Le Sénégal est plongé dans une précarité à l’issue incertaine dans laquelle l’ont poussé ses dirigeants actuels ; pyromanes de l’éthique, embourbés dans des vices, pires que ceux qu’ils n’ont cessé de dénoncer chez leurs prédécesseurs tout aussi responsables de la situation. Le catalogue de scandales répétitifs n’augure rien de bon…« , prévient Ibrahima Silla.

« Il s’avère impossible de ne pas imputer les déceptions et les lamentations citoyennes à cette représentation politicienne périmée qui empoisonne tout appétit de s’investir en politique. Les présomptions fatalistes de plus en plus audibles dans les discours, disent tout le désarroi de notre société incarcérée dans le cynisme et l’inamovibilité de sa classe politique.

Difficile de ne pas imputer à l’opportunisme, à l’égoïsme et au cynisme des dirigeants ce qui va mal. Ils excellent dans la mauvaise foi pour maintenir le peuple dans des fausses questions bassement politiciennes accoucheuses de faux espoirs…« , fort de ce constat, il a décidé de prendre ses responsabilités en s’engageant en politique afin d’apporter des solutions idoines de sa volonté de changement du pays. Il considère que le président actuel n’arrive plus à satisfaire les populations.

Il trouve que la participation responsable s’impose pour l’élection d’un chef digne de ce nom. Car, estime-t-il, « qu’un mauvais chef, c’est tout ce qu’il faut pour rendre un peuple malheureux. Rien de plus« , citant les écrits un d’un de ses anciens étudiants.

Et « face à la profanation des valeurs culturelles, morales, républicaines et démocratiques les plus fondamentales, la plupart d’entre nous reste dans l’inertie. Plus rien ne semble choquer les citoyens. Pourtant partout, où elle a élu domicile, cette inertie complice a mené à l’agonie. Faire preuve de trop de patience dans ce contexte, c’est faire preuve de trop de passivité« ,s’est-t-il justifié.

Après 15 ans d’enseignement en science politique, il a décidé de ne plus être un spectateur en s’engageant sur le terrain politique.

Convaincu que tous les politiciens ne sont pas mauvais, il compte, à cet effet, le prouver en briguant un mandat en 2019. « Il nous faut bien agir, mais surtout bien élire », estime M. Silla.

« Promouvoir une existence politique nouvelle; Arrêter notre indulgence et notre complaisance à l’égard du pire; entrer et faire de la politique autrement; servir dignement, honnêtement, fidèlement et efficacement notre pays et ses
composantes« , tels sont les engagements du Pr en Science politique.

2 COMMENTAIRES
  • Khakhatou

    Du président Senghor à Macky Sall en passant par Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, il s’est agit de personnes dont la présidentialité ne laisse aucun doute. De plus leurs carrières justifient leur place au sein de l’institution présidentielle, bien vrai que leur contribution à « l’édifice » laisse transparaître un système politique sénégalais géré par des individus véreux. Mais il n’y a pas plus véreux que ce professeur qui a obtenu ce titre clandestinement. Interrogez n’importe lequel de ces étudiants particulièrement ces étudiantes vous verrez que son honnêteté intellectuelle est sujette à caution. Sans compter sa notion de la valeur qui laisse à désirer. Eh bien docteur pour ne pas dire professeur, vu que le professeur c’est celui qui est agrégé, le président qui peut redresser le Sénégal c’est celui qui est honnête envers lui et envers ces prochains. Mais pas celui qui traine ces étudiantes à l’hôtel ou qui leurs donne des zéros sans motifs valables. Veuillez bien m’excuser!

  • Khakhatou

    Se comparer à Emmanuel Macron s’avère être prétentieux de votre part! Chaque pays a ces réalités et au Senegal les concepts de valeurs ne sont pas que pure fiction. Le peuple tient à avoir un président digne de le représenter, mais pas un « intellectuel » qui croyant être plus élevé d’esprit que tout le monde n’emploie que des termes lourds dont il ne domine, dès fois, pas techniquement la semantique (pédantisme) dans le but de charmer ces interlocuteurs et de faire semblant de prôner des valeurs qu’il n’a pas. Après 5ans on se connaît quand même !

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