Pr Abdoulaye Dièye sur la réforme foncière: « (Macky Sall) se trompe… Soit on n’a fait un mauvais compte rendu au président, soit on l’a… »

« Il (Ndlr: Macky Sall) se trompe« , selon le Pr Abdoulaye Dièye qui Professeur Dièye donnait son avis sur la réforme foncière. Invité de l’émission « Objection » sur la radio Sud fm, ce dimanche, il estime que le chef de l’Etat « ne sait pas de quoi il parle quand il juge le rapport de ladite commission ‘inacceptable’ « .

« Soit on a fait un mauvais compte rendu au président de la République, soit on l’a trompé. Non seulement il a le document mais à notre niveau, on avait dit qu’il sera peut être difficile de lire tout le document. On a fait dix-neuf recommandations sur trois pages pour qu’il lise. Personne ne verra ce que le président nous reproche parce qu’encore une fois cela n’existe pas« , estime le Pr Abdoulaye Dièye qui déplore l’appréciation faite par le président Macky Sall concernant le rapport de la Commission nationale de la réforme foncière.

« Un jour, au niveau du Conseil présidentiel, on entend le président de la République dire qu’il ne peux pas valider le rapport de la Commission nationale ‘parce que ce qu’on me propose est inacceptable, parce qu’on donne tout le pouvoir aux Collectivités locales’« , poursuit-il. A cet effet, il considère qu' »on n’a jamais proposé ce qu’il disait. Le document est là et les gens peuvent consulter. »

« Le Cese avait demandé au Président Macky de donner une réponse positive« , rappelle M. Dièye, non sans préciser « que les raisons invoquées par le chef de l’Etat pour ne pas appliquer les recommandations inclus dans le rapport de la réforme foncières ne sont convaincantes« .

« On n’a proposé un document de politique foncière qui a fait l’objet de consensus. Quand on a remis le document au président de la République, tout le monde s’attendait à une réponse rapide surtout que le Conseil économique social et environnemental (Cese) avait fait une recommandation en disant au chef de l’Etat de donner une réponse positive qu’il faut valider et que maintenant on passe au débat à l’Assemblée nationale. Et, là, silence. Alors que le président de la République semblait presser tout au long du processus« , remarque le Professeur.

1 COMMENTAIRE
  • cherif

    Mais on a un président nullard.
    Il ne comprend rien.

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