Position de la langue arabe au Sénégal : La demande ferme du Pjd

À cheval sur le bilinguisme, le chef religieux de Médina Baye et secrétaire général du parti justice et développement ( Pjd) est encore monté au créneau pour défendre les diplômés en langue arabe. Pour lui ceux qui rêvent de gouverner le Sénégal de demain doivent mettre fin à la ségrégation entre francophone et Arabophone s’ils veulent venir à bout de leur mission de rassembleur et de promoteur de la cohésion sociale. L’arabe officialisée, aiderait le pays à se développer.

« La langue arabe reste toujours derrière celle française sans être officialisée au Sénégal même si des efforts ont été faits avec le président Macky Sall avec notamment l’officialisation du baccalauréat arabe qui ouvre les portes de l’enseignement supérieur et certains concours de l’administration aux détenteurs du fameux sésame, des pas de géants restent à faire », rappelle le diplômé en sciences sociales de l’Université Helwane du Caire.

Pour l’ancien pensionnaire de l’école normale supérieure ( ENS) ancêtre de la Fastef, si les politiques ne font pas des efforts ou si certains d’entre eux, par manie de conservatisme, essaient de bloquer les réformes courageuses nécessaires pour réhabiliter la langue venue d’Orient, les guides des foyers religieux vont prendre le combat. “Si les fonctionnaires de l’école publique laïque entravent le projet ou si ce sont les politiques qui hésitent, ils doivent prendre leur courage en main avant que les populations ne le prennent surtout les plus concernés à savoir les familles religieuses du Sénégal“ avertit-t-il.

Très remonté, il assure que le décloisonnement linguistique doit être une réalité au Sénégal car nous sommes un peuple de diversités culturelles. « Pour que l’avenir puisse reposer sur des piliers sûrs, il faut enlever les barrières. Il est temps que la langue arabe s’officialise comme deuxième langue, après le français pour que ce pays s’équilibre, ça ne demande que courage politique des autorités. Sinon, continuer à jouer à la sourde oreille mènerai aux débordement de toutes les amertumes car depuis l’indépendance à nos jours, la langue est rangée au second plan », conclut Cheikh Ibrahima Diallo.

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