Point de vue de Moussa Niang : « Nous ne pouvons nous permettre le luxe du désordre » au Sénégal

Dans une tribune dont notre rédaction a pris connaissance via IGFM, l’auteur Moussa Niang livre son analyse sur la situation sociopolitique sénégalaise. Il y décrit un « désordre ambiant » qu’il considère comme un frein au progrès du pays, alimenté par des intérêts personnels et une perte de repères collectifs.

Moussa Niang estime que l’émotion et la quête de visibilité ont pris le pas sur la lucidité. Il évoque le cas d’une personnalité cherchant à échapper à la justice en tentant de convaincre la juridiction française que son extradition serait une forme de persécution. Selon l’auteur, cette stratégie vise à « détourner l’attention de l’essentiel » en exploitant la recherche d’exclusivité des journalistes et la récupération politique.

L’auteur critique ce qu’il perçoit comme une incohérence au sein de la classe politique et de la société. Il pointe une « opposition qui se dit responsable, alors qu’elle marche aux côtés de ceux qui ont provoqué cette crise ». Pour lui, toute tentative d’un nouveau régime d’instaurer une reddition des comptes est « systématiquement sabotée par une élite obscure », rappelant que l’ancien président Macky Sall y avait renoncé sous la pression avant d’être critiqué pour son inaction face à la corruption.

La responsabilité des médias est également mise en cause. Moussa Niang se dit « particulièrement scandalisé par le fait que la presse sénégalaise donne une tribune à des jeunes comme Assane Diouf, dont la notoriété repose sur l’insulte ». Il observe que le régime en place dispose aussi de ses propres relais sur les réseaux sociaux, qui sont parfois en possession de documents confidentiels. Cette situation, où la parole est donnée à des personnalités controversées, n’est pas sans rappeler des cas où des journalistes ont été interpellés pour avoir interviewé un fugitif, soulevant des questions sur le respect des institutions.

Selon l’auteur, ce climat favorise l’émergence de ce qu’il nomme des « anti-valeurs » comme leaders de demain. Il déplore que des figures comme Abdou Nguer et Badara Gadiaga puissent être « libérés de prison en héros » et devenir des modèles.

Face à ce constat, Moussa Niang lance un appel à l’ordre et à la discipline. « Nous ne pouvons nous permettre le luxe du désordre, car la vie n’a pas de bouton pause », écrit-il. Il exhorte à une union contre la corruption et l’indiscipline pour se concentrer sur les véritables défis, notamment dans les secteurs des nouvelles technologies. Pour lui, l’ordre n’est pas une contrainte mais « une forme d’amour » de soi et du pays, indispensable à la paix intérieure et à la construction nationale.

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2 commentaires

  1. Tu as certainement oublié le cas du client de sweet beauté qui a échappé à la justice en se faisant passer pour victime d’une persécution politique

    Le malade imaginaire qui est allé se faire soigner par une gamine de 20 ans a commandité une insurrection et des émeutes qui ont causé plus de 80 morts

    Ceux qui ne le dénoncent pas ne sont rien d’autres que des traîtres et complices


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