Les députés français ont validé, ce 12 novembre, la création d’un « congé de naissance » lors de l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026. Selon les informations rapportées par l’agence Anadolu, cette mesure s’inscrit dans le cadre du plan de « réarmement démographique » souhaité par l’exécutif, visant à encourager la présence des deux parents durant les premiers mois de l’enfant.
Ce nouveau dispositif prévoit une indemnisation à hauteur de 70 % du salaire net au cours du premier mois, puis de 60 % pour le second. Il s’ajoutera aux congés de maternité et de paternité existants. Le congé de naissance coexistera également avec le congé parental actuel, accessible jusqu’aux trois ans de l’enfant mais jugé peu attractif en raison de sa faible rémunération, fixée aux alentours de 400 euros.
L’objectif affiché par le gouvernement est de favoriser une répartition plus équilibrée des responsabilités familiales entre les mères et les pères, tout en apportant un soutien à la natalité, qui est en déclin depuis plusieurs années dans le pays.
La date de mise en œuvre de la mesure a fait l’objet de débats parlementaires. Alors que le texte initial prévoyait une application à partir de juillet 2027, un amendement porté par la députée Sarah Legrain (LFI) a permis d’avancer l’échéance au 1er janvier 2026. Le projet de loi doit maintenant être examiné par le Sénat pour la suite de son parcours législatif.
