Pétrole et gaz : Que valent les réserves prouvées du Sénégal ? Surprise…

Mais pourquoi se chamaille-t-on autour du pétrole et du gaz ? Selon Amadou Abdoul Dème, consultant Aval Pétrolier, comparées à celles de pays comme l’Arabie Saoudite, les réserves prouvées de l’offshore sénégalais appellent à plus de sérénité et de prudence. Idem pour le gaz car, rappelle le directeur de publication d’Energies Mag, les réserves annoncées et estimées à 700 milliards de m3, ne représentent que 14% de celles prouvées du Nigeria. 

« Les réserves de pétrole brut prouvées de l’offshore sénégalais estimées à 500 millions de barils ne représentent que 45 jours d’exploitation d’un pays producteur comme l’Arabie Saoudite qui extrait plus de 11 millions de barils par jour. Les réserves annoncées en gaz naturel estimées à 700 milliards de m3, ne représentent que 14% des réserves prouvées du Nigeria », a appris M. Dème.

A titre de comparaison, le dirpub de Energie Mag précise que les récentes découvertes de gaz naturel faites au Mozambique sont évaluées à 5000 milliards de m3, celles du Qatar, souvent évoqué par les commentateurs, sont de 25 000 milliards m3.

Aussi, poursuit-il, l’existence d’incertitudes, même pour des réserves prouvées, doit ramener tout le monde à la raison.

« Les quantités contenues dans un gisement ne sont connues de manière exacte qu’à la fin de l’exploitation, à l’abandon des puits.
La désillusion vécue par la Mauritanie en manière d’aventure pétrolière est un exemple éloquent. Les réserves prouvées étaient estimées à 1 milliard de barils, pour une production attendue de 100 mille barils par jour. Ces prévisions n’ont en fin de compte, jamais été atteintes. En 2017, la compagnie pétrolière Petronas notifia aux autorités mauritaniennes sa décision d’arrêter la production de pétrole brut du champ offshore de Chinguetti qui ne dépassait pas 4000 barils par jour ».

Pour éviter à notre pays l’instabilité qu’une pareille désillusion pourrait provoquer, conseille Amadou Abdoul Dème, le débat concernant les ressources pétrolières et gazières gagnerait, autant que faire se peut, à être dépolitisé et que les autorités étatiques optent pour une communication factuelle et efficace.

« C’est le retour à la sérénité et à la raison qui pourra permettre une exploration et une exploitation optimales des ressources de notre bassin sédimentaire. Elles pourraient ainsi contribuer à la réduction de notre facture pétrolière, à la baisse du coût des énergies, au développement économique et social », conclut le consultant.

8 COMMENTAIRES
  • AFRICA 1

    LE FUTURE ET 5e PRESIDENT DU SENEGAL EST EN ROUTE ,IL ARRETERA TOUS SES NUISIBLE POLITICIENS QUI SONT ACCOMPAGNÈS PAR DES MILITANTS TRAITRES DU PEUPLE, Y COMPRI LA FRANCE.VOUS ETES QUE DES SALE MENTEURS,CONTINUER Á MENTIR AUX SENEGALAIS VOS JOURS ARRIVENT EN TOUTE VITESSE. LES CHIFFRES PUBLIÈES SUR LE PETROLE ET LE GAS SONT TOUTES FAUSSE. QUE NOUS PROTÈGE ET LE RESTE DE L’AFRIQUE. Á BIENTOT

  • Alioune Gueye

    Que des balivernes si les américains ont conseillé depuis des années de prévoir la construction de gazoducs vers l’Europe c’est parce que les resserves sont importantes .Les européens font tout pour s’approvisionner chez nous dans le future alors de grâce arrêtez.

  • Laye Diop

    Menteur de plus grande espéce, ferme ta gueule, conard.
    T’as pas honte?

  • bill

    vous devez en savoir plus que les experts de bp et total qui eux sont nuls au point d’investir et de racheter des parts qui ne valent rien
    pathétique

  • sva.diouf

    @ALIOUNE GUEYE !!!! Ce gars là avec son faciès de judas est en service commandé ! c’est un « consultant » ! ay fenn ak katch rek ! boul sonneu

  • JEAN

    ce sont les autorités qui jouent avec le feu en exagérant le potentiel énergétique (gaz et pétrole) du Sénégal. La prudence s’impose à ce niveau.

  • assssa

    Sunu borom rek mo xam

  • Adama Beye

    Ou tu s entendu un gazoduc americain vers leuroppe encore un menteur .

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