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PACTE-AFRICAINE réclame justice : "Libérez Tahirou Sarr maintenant"

La question mérite d’être posée. Depuis plusieurs mois, l’homme d’affaires Seydou Sarr, plus connu sous le nom de Tahirou, reste en détention malgré le fait qu’il ait obtenu l’autorisation de verser une caution. Une caution qu’il a effectivement déposée – et même au-delà du montant requis –, sans pour autant bénéficier d’une mise en liberté provisoire. Une situation qui suscite incompréhension et indignation dans certains milieux.

Le Partenariat Africain pour la Citoyenneté, le Travail et l’Émergence (PACTE-AFRICAINE), dirigé par le Dr Ibrahima Badji et son secrétaire général Djibri Sané, demande la libération immédiate de M. Sarr. L’organisation dénonce une forme de traitement inéquitable et s’interroge sur l’application à géométrie variable de l’article 140 du Code de procédure pénale, qui a pourtant permis à d’autres justiciables de retrouver leur liberté dans des conditions similaires.

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« Ce que nous défendons ici, ce ne sont pas les intérêts d’un individu, mais des principes fondamentaux de justice et d’équité », indique le communiqué du PACTE-AFRICAINE. La structure, composée à 90 % de militants de Pastef – du président au secrétariat exécutif –, se veut claire : leur engagement en faveur de Tahirou Sarr n’est pas politique, mais citoyen. « On ne peut nous accuser d’être des opposants, car nous sommes issus du même mouvement que ceux aujourd’hui au pouvoir. »

Un symbole de résilience
Malgré les épreuves, Tahirou Sarr serait resté digne, selon ses soutiens. Ses comptes sont gelés, sa caution refusée, mais il demeure enraciné au Sénégal, où il possède des biens, des entreprises, et une présence stable. Il est aussi connu pour ses actions sociales via sa fondation qui soutient des couches vulnérables à travers le pays.
Le maintien en détention serait justifié par un « risque de trouble à l’ordre public » – une motivation que ses soutiens jugent paradoxale. « Les populations que M. Sarr soutient depuis des années réclament aujourd’hui sa libération. Où est donc le trouble ? », s’interroge le PACTE-AFRICAINE.
Quant aux risques d’interférence avec d’éventuels témoins, l’organisation rappelle que les communications sont monnaie courante en milieu carcéral, où les téléphones circulent parfois librement. « Si c’est cela l’argument, alors qu’on vide les prisons », ironise un cadre du mouvement.

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Un appel à la justice, pas à la faveur
Le PACTE-AFRICAINE affirme avec force que ni le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, ni le Premier ministre Ousmane Sonko ne sont à l’origine de ce maintien en détention, eux qui ont eux-mêmes souffert d’injustices dans un passé récent. « S’ils voulaient persécuter les proches de l’ancien régime, Harouna Dia n’aurait pas été publiquement salué par le Premier ministre lors de son récent séjour au Burkina Faso », martèle le communiqué.
Au nom de la justice, et dans un esprit de cohérence avec les idéaux portés par le nouveau régime, le mouvement demande la libération immédiate de Tahirou Sarr. Il lance un appel solennel à la mobilisation des citoyens et de la diaspora, pour défendre l’État de droit, le respect des procédures, et éviter que ne s’installe un sentiment de persécution ciblée.
« Libérer Tahirou Sarr n’est pas une faveur, c’est une nécessité. Pour l’économie, pour l’emploi, et pour la cohésion sociale », conclut le communiqué.

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Un commentaire

  1. Omar ndoye

    Est ce que vous êtes sérieux comment pouvez vous demander la libération de ce voleur cette homme qui a volé 400 milliard de nos francs dans l’un des pays les plus pauvres au monde espèce de charognards


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