Lors de son intervention devant la diaspora sénégalaise à Milan, Ousmane Sonko a insisté sur l’importance de repenser le débat public au Sénégal. « Je passe beaucoup de temps à étudier et réfléchir sur les modèles de développement des autres pays et sur la dimension culturelle du développement. Le développement commence d’abord dans la tête », a-t-il expliqué.
Le Premier ministre a comparé le niveau des discussions publiques au Sénégal à celui d’autres nations comme l’Italie, la Chine ou les Émirats arabes unis. « Désormais, ce qui doit dominer notre débat public, ce sont des sujets comme l’économie, l’agriculture, la santé, l’investissement, le civisme et la citoyenneté. Il faut arrêter de se concentrer sur les faits divers et la vie privée », a-t-il ajouté, dénonçant les discussions de bas niveau, notamment sur les réseaux sociaux.
Selon Ousmane Sonko, deux approches sont possibles : soit imposer la dimension culturelle du développement, ou s’engager volontairement dans ce changement, soit combiner les deux approches. Personnellement, je suis pour cette deuxième option, parce que le Sénégal est un pays démocratique où l’on ne peut pas imposer de dictature. Mais il doit fonctionner selon les lois, appliquées de manière stricte et sans parti pris. On ne peut pas vivre dans un pays où chacun peut se lever, allumer son live et s’attaquer à la vie privée des gens. Recentrons nos priorités », a fait savoir le leader de Pastef.
Entièrement en accord avec vous que ça parle trop mais rien ne bouge.
Le pire c’est que c’est seulement Pastef qui nous soule avec Macky Sall par-ci Bénno par là. Nos têtes tournent quand on vous attend parler de milliards volés pendant que l’on crève la dalle.
Espérons qu’à votre retour on aura sur la table la liste des voleurs, des assassins de nos enfants, des traîtres de magistrats gendarmes policiers et fonctionnaires qui ont fait beaucoup de torts. On n’a pas encore oublié pour autant les assassins de Didier Badji et de Fulbert Sambou, non plus le fameux numéro 9 ainsi que les comploteurs derrière le dossier Adji Sarr.
Cette liste de tâches est très raisonnable Mr le Premier Ministre car vous avez déjà eu beaucoup de temps pour vous y préparer. Nous sommes tous derrière vous pour l’éclatement de la vérité et de la justice pour tous et surtout pour ceux qui ne sont plus là pour en faire la demande.