Opposante béninoise Reckya Madougou dénonce son régime carcéral sévère

‘Dans quel État de droit un prisonnier est interdit de téléphoner à ses enfants et à son médecin traitant ?’ C’est avec cette interrogation que débute la lettre de l’ancienne ministre béninoise Reckya Madougou, condamnée à vingt ans de réclusion, qui s’élève contre ses conditions de détention. La missive, amplement diffusée sur les plateformes de réseautage, fait part d’un ‘calvaire sans nom’ vécu par l’ex-garde des Sceaux. Son avocat, lui, a déjà plaidé pour une amélioration des conditions carcérales de sa cliente.

Contre ces affirmations, le directeur de l’agence pénitentiaire du Bénin rétorque, affirmant que ‘Madame Madougou n’est pas soumise à des restrictions de visites et qu’elle peut voir son médecin’. La situation soulève des interrogations quant au respect des droits humains des prisonniers politiques dans le pays.