Niveau endettement Sénégal : Les observations de la BAD

Des experts financiers de la Banque africaine de développement (BAD) ont fait face à la presse ce vendredi. C’était à l’issue d’une mission d’évaluation qu’ils ont effectuée au Sénégal du 17 au 21 février 2020, pour faire l’état des lieux sur les projets qui ont été financés par la Bad dans le pays et faire la situation économique et sociale du pays ainsi que les perspectives.

Et d’après Saïd Maherzi, « la situation économique du Sénégal, telle qu’elle est aujourd’hui, est bonne. Elle est très bonne lorsqu’on regarde le niveau de croissance du Pib (Produit intérieur brut : Ndlr) ces 5 dernières années, qui tourne autour de 6,5%. Il y a de quoi, pour beaucoup d’autres pays, d’être envieux. Il y a d’excellentes performances en termes d’inflation, de stabilité économique, de maîtrise des indicateurs budgétaires. Donc, la situation ne peut être jugée que satisfaisante ».

 » Le niveau d’endettement du Sénégal n’est pas excessif… « 

Pour le porte-parole des administrateurs du groupe de la Banque africaine de développement (Bad), le Sénégal doit regarder les perspectives dans l’avenir.  » Le niveau d’endettement du Sénégal n’est pas excessif. Certes il a augmenté mais il est au dessous des critères au niveau de la zone… Ce niveau est assez élevé même s’il est jugé modéré par des institutions financières internationales pertinentes. Et on peut parler d’une petite détérioration, mais il reste très soutenable… « , rassure le représentant de l’Algérie, de la Guinée-Bissau et de Madagascar à la Bad.

La maîtrise…

Selon toujours M. Saïd,  » l’État sénégalais doit aujourd’hui préserver ce niveau d’endettement afin qu’il ne soit pas un obstacle aux efforts de mise en œuvre de la deuxième phase du Plan Sénégal émergent (Pse) dans les années à venir. Autrement dit, il doit le maîtriser pour qu’il ne met pas en cause les acquis en terme de croissance et de développement… Les autorités étatiques sont «très conscientes de ce défi et gèrent avec prudence cet indicateur… L’État, pour équilibrer la dette extérieure, doit aussi accroître la mobilisation des ressources internes et élargir l’assiette fiscale sans pour autant apposer davantage un lourd fardeau aux populations, les plus défavorisées notamment… Il doit également réduire le plus possible, l’aspect informel pour que toutes les entreprises contribuent dans la production et par l’acquittement de la redevabilité. « 

1 COMMENTAIRE
  • renè diagne

    et voilà avis d experts qui contredisent ceux du fmi et/ou de la banque mondiale.institutions qui depuis 70 ans ne nous ont servis à rien sinon maintenir cet ordre économique mondial qui nous est défavorable..

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