Le ministre de la Formation professionnelle, Amadou Moustapha Ndieck Sarré, a assisté jeudi à une prestation du rappeur et militant Simon Kouka au lycée Blaise Diagne. Une performance autour de l’histoire du Sénégal et de l’Afrique « cachée », occultée par les narrations historiques occidentales. Le ministre salue “un acte de libération”.
Visiblement ému de revenir dans cet établissement mythique de Dakar, le ministre a confié : « Beaucoup de souvenirs remontent à la surface… Cela fait 40 ans que je n’ai pas mis les pieds dans ce lycée. »
Devant un public attentif, il a exhorté les élèves à « reprendre le flambeau » légué par les générations précédentes, tout en rendant hommage au mouvement Y’en a marre : « Il faut saluer l’apport considérable de ce collectif dans le façonnement des consciences sénégalaises, voire dans la libération de notre pays. »
Amadou Moustapha Ndieck Sarré a également salué l’initiative de Simon Kouka, soulignant son rôle dans la réhabilitation de figures majeures de l’histoire africaine. Il a particulièrement mis en lumière la révolution menée par Thierno Souleymane Baal, qu’il a présentée comme un jalon essentiel de la résistance endogène à l’oppression.
« L’Afrique ne peut pas être le berceau de l’humanité sans être aussi le continent précurseur de toutes les grandes avancées humaines », a-t-il déclaré, appelant à un sursaut mémoriel collectif pour réécrire notre histoire dans une perspective africaine.
