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Mour Seye* : « A deux reprises, la RTS a censuré sans motif mon livre intitulé Ousmane Sonko… »

A deux reprises, la RTS a censuré sans motif mon livre intitulé Ousmane Sonko, le Retour du Phénix. Je ne savais pas que Sonko gênait tant.

La sortie du doyen Alla Kane m’a permis d’être certain des réactions inélégantes de la RTS suite à la publication de mon livre de 326 pages sur le parcours pharaonique de notre cher leader politique de 2014 à 2024. Pourquoi la direction de la RTS a bloqué mon passage pour parler du livre sur le chef de PASTEF ?

En effet, la direction de l’Harmartan avait décidé en juin 2024 de publier mon essai qui parle du président de PASTEF les patriotes pour son contenu qui peut servir de repères pour beau nombre de chercheurs et la génération future. C’est un livre qui retrace notre dur combat contre le régime machiavélique jusqu’au triomphe de notre candidat Bassirou Diomaye Faye.

Ainsi, un ami journaliste très connu du grand public qui a plus de 15 ans d’expérience à la RTS faisait des démarches pour me permettre de faire la promotion de mon ouvrage dans l’émission Kinkéliba. C’était courant juillet 2024. Il m’avait confirmé que l’animateur de l’émission était d’accord en me transférant même ses messages pour me montrer qu’il faisait tout son possible pour me trouver une tribune à la télé. Chaque fois que le journaliste lui donnait son approbation, quelque chose bloquait mon invitation par la suite. Au début, il me disait tantôt qu’on a changé de coordinateur de l’émission, tantôt il trouvait un autre alibi jusqu’au mois d’octobre. Finalement, il ne savait plus quoi me dire. Quand j’ai eu le coordinateur au téléphone, on avait longuement discuté mais un jour, il m’avait posé une question intrigante : « quand est-ce que tu vas écrire sur le Président Bassirou Diomaye Faye ? » Je n’y comprenais rien car je pensais honnêtement qu’il n’y avait aucune difference à parler de Sonko ou du chef de l’Etat. Pourtant, mon livre parle certes du leader charismatique Ousmane Sonko mais j’ai beaucoup écrit sur l’ancien secrétaire général du parti, puis le candidat des patriotes choisi par Sonko et le vainqueur de l’élection présidentielle Bassirou Diomaye Faye.

Quand je devais organiser la cérémonie de dédicace et de présentation de mon livre à la salle Hamady Aly Dieng de L’Harmattan en octobre 2024, je lui envoie une invitation tout naturellement. Mon ami journaliste me demande alors d’écrire une demande de couverture aux autorités de la RTS. Il m’avait donné une adresse mail pour que je la leur envoie et une autre demande pour qu’il joue lui-même le facilitateur. À ma grande surprise, je n’ai obtenu aucune réponse. Et mon ami est revenu pour me dire qu’il avait fait toutes les démarches possibles mais il ne comprenait pas ce qui bloquait. Pour l’émission et pour la demande de couverture, il me dit en toute franchise : « Mour, je ne sais pas où se trouve le problème car ce n’est pas ta personne qui gêne parce qu’ils ne te connaissent pas tellement. Est-ce que ce n’est pas le livre sur Sonko ? » Il était vraiment désolé.

Je viens de mieux comprendre pourquoi mon livre n’est pas passé à la RTS sous le régime de Diomaye après d’âpres luttes que nous avons menées pour tenter de changer ce pays grâce au courage et à la détermination de notre leader Ousmane Sonko. Cette même télévision publique qui tend le micro à des insulteurs de Sonko comme c’était le cas avec le député Abdou Mbow.

Y a-t-il du mal qu’on écrive sur Sonko alors qu’il était le porte-étendard de la révolution patriotique ? Pourquoi a-t-on cherché des différenciations entre écrire sur le leader de PASTEF et le candidat qu’il avait choisi ? Je pensais qu’on assisterait à la véritable rupture. Mais là, je suis navré.

Dans les autres pays surtout développés qui comprennent l’importance des livres, ce sont les médias qui courent derrière les auteurs, surtout quand il s’agit d’un livre sur un leader contemporain pour les analyses et les chroniques. Chez nous, ce sont des guignols et des ignorants qui commentent l’actualité politique sur les plateaux.

Mour Seye, écrivain, secrétaire général PASTEF Khombole

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3 commentaires

  1. c’est grave cette révélation bon je pense pas à une seconde que pape alé Niang est derrière ça je veux juste rêver


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